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Onmimi : 5 Messages : 2 Date d'inscription : 28/11/2016
Edgar Charleston
| Sujet: Edgar Charleston (Terminée) Lun 28 Nov - 19:08 | |
| Edgar Charleston ft. Katsuragi Takuto de "Messiah" 36 ans ♣ Masculin ♣ 1m80 60 kilos ♣ HétérosexuelChikyuujin Edgar passe sa langue sur ses lèvres et, bien entendu, le geste est calculé. Certains s'agitent, nerveux face à cette vision, d'autres s'éloignent et beaucoup frémissent, néanmoins aucun ne reste stoïque. C'est un franc succès -comme à son habitude- que remporte sa bouche à l'allure bien pâle. La chair en est à peine gonflée et la ligne aussi fine qu'un trait de crayon à papier grossier sur du papier. Elle n'est pas non plus difforme, au contraire, le tracé en reste sincère et franc, et c'est peut-être bien à cause de cela qu'on la trouve aussi fascinante, cette bouche. Elle est toujours là, à vous sourire, à vous moquer en fait, à vous séduire, à vous bousculer ou à vous brutaliser. C'est une coquine qui est aussi habile pour embrasser qu'elle ne l'est pour prêcher le faux. Elle est fascinante, vraiment. Il suffira d'un échange -même lointain- pour que vous vous en rendiez compte.
Son regard croise le vôtre et vous en frémissez. Ses yeux sont clairs, aussi scintillants qu'un joyau et plus limpide qu'un cours d'eau. Ils sont abyssaux, profonds et quand on les fixe, on a l'impression qu'ils n'ont d'ailleurs aucun fond. Ce regard vide donne la chair de poule. Il laisse les gorges sèches et les ventres douloureusement serrés. Parfois, c'est comme s'il pressait encore et encore jusqu'à donner envie de sangloter. Les individus qui parviennent à le soutenir sont tous engloutis par lui. Ils sont avalés de la même manière que les rayons du soleil se meurent et s'éteignent à l'intérieur de ses yeux ténébreux.
Edgar défait sa chemise et vous vous laissez amadouer. Il est beau. Peut-être pas de la manière conventionnelle, mais il l'est. Sa carnation neigeuse est flattée par une chevelure châtains aux accents d'automne. Elle n'en ressort que plus lumineuse. Blanche, sa pureté -pourtant douteuse- est mise en avant par le tendre acajou de ses mèches mi-longues et travaillées d'une manière sophistiquée. La caresse en semble de soie et pas un grain de beauté n'en défigure le satin, du moins pas de façon visible. Le seul qui existe est un coquin, il s'est caché derrière une oreille étroite. Il est invisible à ceux qui ne connaissent le jeune homme qu'en surface et pour cause, Edgar aime défier la logique des apparences. Ce n'est pas parce qu'il a l'air froid qu'il ne peut pas brûler, ce n'est pas parce qu'il ne fait pas dans le sentiment qu'il ne sait pas se montrer social et enfin, ce n'est pas parce qu'il ne s'amuse pas à draguer qu'il ne sait pas charmer. Si le doute occupe votre esprit face à cette dernière affirmation, il vous quittera vite lorsque vous verrez son torse tonique. Chez Edgar le paradoxe est une constante. Il paraît plus grand qu'il ne l'est, -un mètre quatre vingt- et plus fort que ne le laisse suggérer ses hanches creusées par sa minceur. Il est sec, c'est vrai, toutefois cela ne l'a pas empêché de développer une musculature qui en a déjà fait rougir plusieurs. Ses fesses sont dures, son dos droit et son port altier. Il a de la prestance. Il a du charisme. Il a ce charme, celui qu'il faut pour vous plaire.
Edgar n'est pas toujours classique et cela vous surprend. Sous ses airs sérieux, il peut se montrer excentrique. Du moment que le fond d'ensemble reste sombre, il n'est pas difficile. Contrairement à ce que son visage austère fait croire, le jeune homme n'est pas toujours tiré à quatre épingles et apprécie les pulls larges et chauds. Il ne déteste pas les bijoux et porte une boucle d'oreille en forme d'anneau sur le haut de son oreille gauche. Celle-ci, discrète, est en argent. Elle entoure le cartilage et y est collée, s'y fondant de façon si naturelle qu'on ne la remarque pas forcément tout de suite. Il l'enlève lors des entrainements et la remet dès après. Il en prend tellement soin que c'est curieux, sans doute parce qu'elle a une valeur sentimentale importante. C'est difficile à savoir, puisque Edgar est très secret. Il est aussi un bon joueur. Oh my..Edgar serait-il un borderline, sous sa couverture de gentleman ? Je suis : Quand ma maman est morte, elle a menti. Quand papa a pris une nouvelle femme, il a menti. Quand Sayuri m'a rencontré la première fois et qu'elle a dit qu'elle était heureuse de me voir, elle était sincère, mais sa mère, elle, c'était une menteuse. La plupart des gens que j'ai rencontré, non, la quasi-totalité des personnes que j'ai pu croisé dans ma vie ont passé leur vie à me mentir. Si cela m'a beaucoup blessé au début j'ai fini par me dire que le monde était fait ainsi. A force de prendre des coups de fouets, d'entendre les servantes se faire violer et torturer, de voir les familles se tromper par derrière et se sourire par devant, j'ai fini par tristement conclure que la vraie bonté en ce bas monde, n'existe pas. Il n'y a pas un seul être qui ne m'a pas à un moment abandonné. Yona est parti sans laissé de traces. Maman m'a quitté et Sayuri comme les autres, s'est trouvé quelqu'un. Pourtant, elle était la seule que j'aimais un tant soi peu. C'est vrai que je n'ai jamais été très tendre avec elle. Que dire, j'ai clairement été un enfoiré et je ne sais pas si je le regrette. Je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne l'ai jamais été et ne le serait probablement jamais. Je ne mens pas, moi. Je suis honnête dans ma façon d'être, dans tout ce que je dis, tout ce je fais ou presque. C'est juste que je ne sais pas être gentil, je n'ai jamais appris. Je crois que ce que j'aimais le plus chez Sayuri c'est l'envoyé boulet, la faire pleurer. D'accord, c'est sadique, mais j'y trouvais un étrange réconfort, un doux réconfort. Sayuri était la seule qui pleurait, qui pleurait encore pour moi sans hypocrisie, sans faux-semblant. Et j'adorais ça, parce que c'était quelque part rassurant de constater qu'elle était toujours là à me courir après, à me dire avec innocence et naïveté qu'elle m'aimait, que j'étais son frère, sa famille et que rien ne pouvait me remplacer. Pour moi qui ne croyait plus en rien et était persuadé que l'humanité était pourrie jusqu'à la moelle, c'était énervant, mais aussi terriblement réconfortant de me dire que je me trompais. J'étais heureux d'avoir tort, elle me faisait espérer qu'il existait des gens qui ne mentaient pas et pouvaient réellement apprécier qui j'étais, peu importe ce que je faisais et combien j'étais odieux. Je pense que j'avais besoin de constater un nombre incalculable de fois qu'elle serait toujours prête à me pardonner. Mais bien évidemment, je me suis trompé. Ce n'est pas que je suis amoureux de Sayuri, ça n'a rien avoir. Elle est de mon sang et si certains ont ce genre de...tendances, je ne les ai pas. C'est juste que quand j'ai appris qu'elle avait un petit ami, je me suis senti trahi jusque dans ma chair. Je n'ai pas réussi à lui pardonner. Ca m'a rendu fou. Ca m'a conduit à commettre le pire. Je ne sais pas ce qui m'effraie le plus aujourd'hui, qu'elle me déteste ou me méprise, pis m'ait effacé de sa vie. Je me rappelle de la trace de son sang chaud sur mes mains. Je peux le sentir dégouliner entre mes doigts. Ce simple souvenir me donne la nausée. Je me hais et ce n'est plus l'alcool, ni le tabac qui m'aide à oublier. Si seulement le sexe ne me répugnait pas autant peut-être que me perdre entre quelques draps aurait été une bonne solution. Dans ma vie, je n'ai jamais fait un truc bien. J'ai toujours fais ce que les autres faisait. J'ai menti, j'ai trahi. Je veux dire, à quoi bon être bon puisque personne ne l'est jamais ? J'ai tenté de me persuader que la vie valait plus que ça, que ma vie valait plus que ça, mais quand je vois que je ne sais rien faire d'autre que le mal autour de moi, je ne vois plus la raison de continuer. Mourir maintenant ou demain, je m'en fou. Quitter un enfer pour un autre qu'est-ce que ça change ? Quand Papa m'a vendu pour me faire taire, je n'ai même pas protesté. C'était il y a dix, peut-être même quinze ans déjà et je n'ai plus vraiment revu le jour depuis, mais je ne m'en plains pas. Cela me rappelle les dernières heures passées avec ma mère, les plus belles heures de ma vie aussi froides fut-elles. Maman me déteste-t-elle ? Maman-me hait-elle ? Je suis sûre que oui, après tout elle m'a menti et même Yona est partie. Personnellement, je les comprend, je m'exècre aussi parce que je suis comme William. Si je n'avais pas existé Maman serait en vie, alors je ne vaux pas mieux que lui. Je sais très bien qu'il a commandité sa mort, mais dans le fond de l'affaire comme il l'a dit, c'est bien mon existence qui l'a tué. Là dessus, il ne mentait pas. Ma douce Maman, tu ne méritais pas ça. Quelle idée de te sacrifier pour un rejeton comme moi ? Sais-tu que je ne sais rien faire à part parler ? Sais-tu que je ne suis qu'une loque qui a peur de mourir ? Je n'ai aucun courage. Je ne sais même pas si je serai capable de me sacrifier comme tu l'as fais pour mes enfants. De toute façon, je ne sais même pas aimer correctement. C'est pour ça que vous m'avez toutes abandonnées pas vrai ? Parce que je suis un monstre.
| Yasei du Néant Son statut de Yasei, Edgar ne l'a reçu que récemment et ce dernier a anihilé sa capacité magique, ou plutôt sa malédiction qui lui permettait d'entrevoir n'importe quel mensonge. Cela l'a libéré d'un poids évident, puisqu'il n'est plus torturé par cette méfiance constante que lui imposait son don. Pourtant il reste encore un fin psychologue. En tout cas, à la place de ce pouvoir, Edgar a recu le don du "néant" et plus exactement la part de "nullisme" du Néant. C'est à dire qu'il peut rendre nul des connaissances, un savoir, rendre un esprit aussi blanc que du papier. Il représente également la faim vorace qui dévore tout et son pouvoir lui permet d'absorber tout pouvoir, toute attaque, tout sentiment. En revanche, il ne peut pas renvoyer ce qu'il absorbe et il éprouve une faim constante. Il ne craint que cette dernière termine de le rendre aussi fou que son père William. Si Edgar venait à disparaître avec lui s'éteindrait ce qui permet aux hommes de supporter leurs souvenirs, tout le monde n'oublierait jamais plus rien et deviendrait sans aucun doute fou. Histoire fiction junction featuring yuuka akatsuki no kuruma |
Mon Maître :Il s'agit du frère de L'Empereur Ming-yue, l'oncle de sa mère Cannelle. Il ne l'a rencontré encore que récemment et étudie sous son commadement avec application. Il n'a encore jamais vu sa vraie forme, mais a entendu dire qu'il s'agit d'une immense araignée ce qui n'est pas pour le rassurer. | |
Et toi derrière l'écran ? Pseudo : Ed' Commentaire Perso : Beau forum ! Un petit secret sur toi : J'étais sur l'ancien
Dernière édition par Edgar Charleston le Mar 6 Déc - 9:34, édité 2 fois |
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