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 Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]

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Aiko K. Hishima

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MessageSujet: Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]    Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]  EmptyDim 13 Aoû - 22:06


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J'ai sincèrement tenté de tenir bon. Je me doutais que Masaru serait difficile, qu'il deviendrait impossible, que sa colère serait présente dans chaque geste et chaque parole, mais j'y étais préparée. C'est ce que je me suis répétée tous les matins depuis qu'on a quitté ma maison : Tu es prête.  C'est aussi ce que ce que je me rappelle chaque fois que le souvenir de Maman et son sourire forcé reviennent me hanter : Tu es prêtes, ou plutôt tu y étais prête. L'impolitesse de Masaru ou son aigreur, je pouvais aisément supporter. Ses cris ou sa rage, même sa haine j'aurai pu essuyé. Ce n'était pas un problème, cela ne me faisait pas peur. Les coups et les blessures n'étaient que des égratignures sur mon cœur, affronter son ton acerbe et ses paroles venimeuses n'était donc pas une crainte. A vrai-dire, de Masaru j'aurai pu tout supporter, absolument tout. Tout...sauf son indifférence.  La marmite se mit à siffler. Dans l'air une étrange odeur régnait, résultat de mon échec cuisant à faire cuire correctement une sauce au parmesan qui avait fini en crème brûlée. Le goût en était salé, mais pas désagréable, légèrement grillé peut-être, je dirais personnellement à point. Les mains enfouies dans une paire de gants trop grands je tentai de récupérer la cocotte. Son poids me fit grimacer. Elle était lourde, aussi pesante sur mes bras chauffés à blanc par son contact que ne l'était Masaru dans ma vie. Je soufflai et essayai de la ramener, les yeux humides sous l'effort, ou peut-être que c'était le désespoir de n'être encore arrivé rien.Deux semaines, c'était censé être court alors pourquoi ça semblait être une éternité ? J'eu un bref hoquet. Et le bruyant « GATAN » de la marmite tombant sur le sol résonna dans l'appartement en un long échos. Une ou deux patates roulèrent sur le sol. Les pommes de terre pour le gratin était foutu, ou plutôt réduites en purée.

-J'ai qu'à lui faire une purée à la poussière, à cet abruti de mari. -riais-je la gorge serrée de sanglots et les doigts tremblants, je ne trompais personne, sauf moi-même.

Mes plats n'ont jamais été très bons, ni complexes, mais j'y ai toujours mis de l'attention et mon entière affection.  La première fois que Masaru a ignoré l'assiette je n'ai rien dit. La deuxième fois, j'ai serré les dents et la troisième pleurait en silence. Après deux semaines plongées dans cet atmosphère glacial s'ajoute à ma tristesse l'angoisse de l'Incontestable. Je crains de me faire enfermer, je commence à me dire que celui que j'ai épousé contre son gré est à ce point dégouté de cette union qu'il est prêt à nous sacrifier et j'ai beau aimé ce dernier de toute mon âme, je ne veux pas mourir. Je ne veux pas non plus le voir mourir. Je suis égoïste, c'est vrai, toutefois moi je veux  ce mariage. C'est bien pour ça qu'il est hors de question de laisser le mutisme régner cette nuit. Je vais devoir briser le mur et je sens bien que je vais m'y fracasser les dents. Le bruit de la serrure clique. Les patates sont toujours par terre, va-t-il y prêter attention ? J'en doute fort. Comme d'habitude la porte grince et l'odeur de sa pizza ruine mon humeur. A cela s'ajoute aujourd'hui le couinement de ses semelles humides de pluie sur le plancher. Je n'ose pas le regarder, mais je l'imagine sans mal le pantalon mouillé entrain de remettre en arrière quelques mèches de cheveux pâles et trempées. Je me relève grelottante sous le courant d'air. Pour la première fois, j'ai peur.

-C'est à cette heure que tu rentres ? -annonçai-je me concentrant sur ma propre voix. Je suis contente de ne pas m'entendre faible. Mon ton est prononcé cela me redonne assez de courage pour lui faire face et scruter sa bouche en évitant ses yeux bleus orages.- Tu te crois où Masaru ? -reprit-je avec détermination.- J'en ai ras le bol de ton irrespect. Si tu comptes nous envoyer en prison, non merci je n'y tiens pas. Cela fait deux semaines que j'attends un signe, une parole, un mot ! Mais tu ne m'as servi que ton indifférence. Putain, Masaru, je suis pas une chienne que t'as adopté par contrainte, je suis ta femme, TA FEMME tu entends ?!!! Tu n'auras jamais Akane, jamais. Il est temps que tu te fasses une raison et enterre ton amour enfantin et dérisoire. Merde à la fin, fais ton boulot de mari et regarde moi !!! Ce soir on doit coucher ensemble et il est hors de question que tu repousses la chose !!




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Masaru Hishima

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MessageSujet: Re: Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]    Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]  EmptyDim 13 Aoû - 22:08


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Qu'est-ce que deux semaines si ce n'est qu'un assemblement de plusieurs journées consécutives ? Un total de quatorze jours pour être précis. Que peuvent-ils bien représentés ? La notion du temps varie selon les individus et tandis que pour certains il s'agit là d'un laps de temps bien trop court, pour d'autres, ils sont comme une longue torture. Une période de souffrance qui n'a que trop durée et qui donne l'impression que même une seule seconde s'est vu multiplié par dizaine. De quoi rendre fou les plus impatient. Ce temps-là correspond au jour où est arrivé dans ma boite aux lettres ce maudit courrier qui a mit fin à ma liberté. Sûrement aurais-je dû participer à cette rébellion qui a eut lieu dans la ville, au moins ça m'aurais permis de décompresser et relâcher toute cette haine qui est venu s'emmagasiner en moi depuis que mon nom s'est vu associer à celui d'une autre personne. Aiko Kagura, du moins anciennement elle l'était. Maintenant, elle est devenue ce qu'ils appellent ma « femme », l'un des pions qui aidera à faire évoluer le monde dans lequel nous vivons. Je ne saurais dire encore aujourd'hui si ça avait été un réel soulagement pour sa mère d'apprendre la nouvelle. Savoir que c'est moi l’individu qui s'est vu lié à l'une de ses filles. Lorsque nous sommes arrivés tout deux chez elle après ce flashmob public, j'ai tout de suite vu qu'elle n'avait su trouver un moment pour se reposer à cause de cette crainte de voir son enfant enlever par un parfait inconnu. Elle avait dû s'en inquiéter toute la journée en s'imaginant les pires scénarios. Il me semble avoir vu aux coins de ses yeux la présence de quelques larmes. Un petit quelque chose qui m'avait fait rester sans voix, moi qui d'habitude ne manque pas une occasion pour dire quelque chose. J'étais devenue soudainement silencieux face à cette femme qui pour moi est comme une seconde mère. Maintenant que le Conseil a ajouté son petit grain de sel, nous pouvons en effet dire qu'elle l'est réellement devenue par les liens sacrées du mariage. Un bout de papier qui néanmoins ne m'a en rien imposé une quelconque cérémonie à préparer et heureusement. Compte-tenu de mes revenus, celle-ci aurait été des plus médiocre...Peut-être aurait-ce été mieux ainsi, peut-être que de cette manière je serais parvenu à la faire fuir ou déclarer un refus. Mais...Est-ce néanmoins possible déjà ? Je ne sais plus.

Deux semaines donc, voilà le temps qui s'est écoulé depuis que la dernière des Kagura's est venue s'installer dans ma modique demeure. Magnifique appartement de fortune qui n'avait jusqu'à maintenant qu’accueillit ma petite personne et aucune autre à part peut-être un ou deux chats de gouttières ramasser sur la route le temps d'une nuit. Je ne maudirais jamais assez ces devoirs conjugaux que nous nous devions d'appliquer jour après jour et auxquels j'apporte le minimum possible ma contribution. Partager mon lit avec elle est déjà beaucoup trop pour moi, alors qu'en est-il de ce « devoir » qu'est celui de l'embrasser ? La première fois qu'elle est venue à moi en me volant un baiser, je n'ai pas pu m'empêcher d'exprimer mon mécontentement dans un reproche rageur qu'elle n'a eu de cesse de boire durant tout le trajet jusqu'à chez elle. Cependant, cet échange de cette fois-là n'avait rien de comparable avec tout ceux qui ont suivit. Fade, amer, sans goût, pas la moindre douceur ni même saveur, dictant par un manque évidant d'âme. L'effet même de la cendre d'une vulgaire cigarette, voilà tout ce que j'ai pu en retirer de cet acte obligatoire qui fait parti maintenant de mon quotidien. Un quotidien n'arrête plus de me lasser et me pourrir la vie en gâchant chacune de mes journées dés la première heure, il n'y a pas meilleur moyen pour me mettre de mauvaise humeur que de me dire ce que j'ai a faire et surtout de m'y forcer sous peine de me voir séquestrer. Un calvaire, c'est très certainement ce que doit ressentir ma partenaire à chaque fois qu'elle pose le regard sur moi,à chaque fois qu'elle doit se lever. « Une nouvelle journée d'emmerdement », voilà ce qu'elle doit se dire continuellement depuis qu'elle a aménagée chez moi. Elle qui était toute souriante la première nuit n'est plus qu'une ombre maintenant. Ses repas, je n'en mange même pas une fourchette. Du moment que nous mangions dans à la même table ou dans la même pièce, nous pouvons considérer que nous remplissions l'une des clauses, quand bien même les plats y sont différents. Moi mes paniers tout sortis de la supérette et elle ce qu'elle s'est tut à préparer.

Ce soir encore n'échappera pas à la règle alors que je jette un regard sur le ciel assombrit par ses nuages grisonnant et sa pluie qui depuis une bonne heure ne s'arrête plus. C'est cette nuit à minuit la dernière limite avant que ne vienne  la milice du Conseil qui prendra grand soin de nous enfermer afin que moi et ma concubine nous accouplions tel des animaux. Je suis plus que sûr que ceux qui en ont la charge doivent bien se rincer l’œil quand un couple s'abandonne à cet acte. N'ayant pas d'autre choix pour retrouver un semblant de liberté. Forcément il doit y en avoir qui observe avec attention ce qui se passe dans les cellules, sinon, comment savent-ils qu'ils peuvent les libérer ? Grâce à cette puce ? J'en doute qu'ils ne s'en tiennent qu'à elle. Alors ouais, c'est clair que derrière les écrans, deux ou trois mecs sont en train de se palucher devant un porno amateur, bien heureux de voir deux individus forcés de coucher ensemble pour ne pas se retrouver sur l’échafaud. De quoi en couper la chic à plus d'un mais passons.

-Nous y voilà donc hein ?

Soupirais-je dans un nuage de brume formé par la chaleur de mon halène qui s'échappe dans le froid  ambiant causé par cette pluie qui recouvre toute la ville. Je vais avoir l'occasion de peut-être voir comment il procède. Je ne dormirais pas de la nuit pour être sûr qu'il ne profite justement pas de notre sommeil pour nous embarquer. Je n'ai évidement pas l'intention de répondre à ses attentes aujourd'hui aussi ni même plus tard....Un sujet auquel je dois encore vraiment réfléchir à vrai dire. Les conséquences derrière sont bien trop nombreuses que je ne parviens pas à trouver un certain calme en mon fort intérieur. Autant dire alors que mes pensées sont loin d'être toutes raisonnables. Il est temps pour moi de rentrer à mon domicile même si l'envie n'y est absolument pas. Non pas que je crains notre énième confrontation, mais je n'en suis pas tout à fait friand non plus. Très certainement elle a encore dû passer l'après-midi à con-coqueter un nouveau plat, qui encore une fois connaîtra les aléas de son manque de compétence en la matière. Une fois encore je vais devoir passer commande chez un marchand du coin. Une Pizza fera largement l'affaire pour ce soir et là connaissant, elle finira bien par laisser une grimace s’apercevoir. Je me demande comme elle a fait jusqu'à maintenant pour garder le sourire, sa volonté est bien trop grande à mon goût mais je pense qu'elle commence petit à petit à garder l'emprise sur ses émotions, tôt ou tard elle finira bien par craquer. Non, à m'entendre on pourra croire que tout ceci n'est qu'un jeu pour moi et ce n'est pas le cas. Je n'en tire pas de satisfaction particulière à la faire tourner en bourrique et je doute que la voir en larme m'apportera une quelconque forme de joie. Aiko restera pour moi cette jeune fille que j'ai connu il y a un peu moins d'une dizaine d'années.

L'heure tourne et la pluie ne montre aucune pitié pour ceux encore présent dehors. De plus, idiotement, je n'ai pas de parapluie ni même de quoi parfaitement me protéger, ce qui en résulte une bonne course pour regagner au plus vite mon petit chez moi. Complètement trempé de la tête aux pieds avec mon vulgaire carton imprégné du délectable fumet de ma pizza sortie du four, je pu enfin franchir la porte après avoir entendu juste avant d'insérer ma clé dans la serrure un son assourdissant provenant de l'autre côté. Qu'a-t-elle encore fait cette fois ? À peine rentré à l'intérieur que je peux constater ses nouvelles prouesses, mais comme toujours, plutôt que de lui dire quoique se soit, je l'ignore en ne lui accordant pas un seul regard. L'indifférence, voilà un comportement que j'ai appris à adopter comme d'une seconde peau depuis qu'elle est venue empiéter sur mon territoire privé. J'aurais pu continuer comme ça encore longtemps, malgré tout ce qu'elle peut bien me dire. Ce n'est pas sa crise qui parvint à m'arracher un grincement des dents mais plus exactement une partie de sa gueulante qui est aller un peu trop loin.

-Où est-ce que je me crois ? Tu te fous de moi j'espère. Tu m'as l'air d'oublier qu'ici c'était chez moi avant que tu ne débarques et vienne pourrir ma vie !Frappant l'air d'un mouvement de  bras en me retournant dans sa direction, mon repas de fortune déposé sur la table. Mes pierres scrutèrent un instant ce qu'elle avait tenté de faire pour le diner avant de remonter sur elle, plissant alors les paupières pour démontrer ma rage naissante. -Une chienne aurait été nettement préférable. Ne puis-je pas m'empêcher de laisser partir comme remarque avant de reprendre le fil de la conversation et plus particulière cette chose qu'elle aurait mieux fait de taire.

-Ne penses pas une seule seconde que parce qu'ils l'ont décidé, que je vais t'accepter. Tu n'es pas ma femme et ne le sera jamais ! Ce n'est pas ces putains de papiers qui feront de nous un couple marier  Aiko. Ne ramène plus jamais Akane dans cette conversation et surtout n'en dis pas plus là-dessus ! Ne parle pas comme ça de mes sentiments! Elle était donc déjà au courant de mes sentiments pour ça sœur, si c'est le cas, alors à quoi est-ce que ça lui sert de cracher dessus comme elle vient de le faire ? Je n'ai plus à le lui cacher, puis de toute manière je pense que la seule qui n'en soit pas au courant n'est tout autre que la concernée. Toujours à fond dans ses études, elle en est devenue aveugle de ce qui se passe autour et nombreux sont les garçons qui s'en sont retrouvé refroidit par son manque  d'attention à leur égard. Comment se fait-il alors qu'un gars comme moi soit amoureux d'une femme comme elle ? Ça relève d'un passé commun, une période d'ailleurs que j'ai aussi partagé avec l'albinos que j'ai devant moi. Alors pourquoi une telle différence de traitement et d'attention ? Seul mon cœur peut y apporter une réponse. Enfin, là n'est pas la question pour le moment, il y a encore plus important à traiter surtout il reste des nerfs à relâcher. Elle est parvenue à m’énerver, à me mettre hors de moi avec de simples mots. Un exploit que très peu sont parvenus à faire et les rares qui ont réussi ont tous connus la marque de mon poing. En plus d'insulter mes sentiments -bien que dans mon cas, je peux parler puisque j'en fais tout autant-, elle a ramener sur le tas l'épée de Damoclès qui trône au-dessus de nos têtes.

-Tu y tiens tant que ça ?  Tu veux vraiment que je fasse mon boulot de « Mari » c'est ça ? Tout ça pour ne pas crever la bouche ouverte dans une cellule. M'approchant alors d'elle en l'obligeant à reculer jusqu'au plan de travail de la cuisinière, ma main vient se poser dessus et mes doigts enserrer la matière. Bloquant alors ses chances de s'échapper ou même la possibilité de lever le bras pour m'en mettre une, ma main libre vint capter son attention quand mes phallanges se saisirent de son menton pour l'obliger à me fixer directement et non à m'éviter comme elle le fait depuis que je suis rentré. -Rien à foutre alors de où, quand et comment donc ? Mon visage s'approchant du sien, mon halène vient chatouiller ses lèvres alors que mes deux azur de ne quitte pas ses prunelles vairons. -Ne viens pas te plaindre et chialer après.

Mes doigts quittent son faciès pour descendre jusqu'à son poignet que j'encercle sans grande délicatesse avant de la tirer jusqu'à la chambre. La douceur n'ayant aucunement sa place, et j'en ignore ce que c'est quand je suis sous l'emprise de la colère. Grognant alors quand j'ouvre la porte, c'est sans ménagement que je l'envoie sur le lit avant de l'y plaquer de mon corps. -J'espère que tu n'a pas l'intention de me demander d'être doux avec toi... Claquant la langue avant de la faire glisser le long de sa peau, nicher au creux de son cou. Déjà mes mains s'accrochent à ses vêtements.




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Aiko K. Hishima

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Je ravale ma salive. La réplique de Masaru ne me blesse pas. C'est Masaru, toujours violent et prompt à s'énerver. Il a la langue fourchue dans ses moments-là. Il sait comment blesser. Etre traitée de sous-merde, -parce que c'est ce qu'il sous entend littéralement- ne me fait pas plaisir, mais c'est mieux que de supporter un nouveau silence. Ma dévotion pour lui est à ce point grande que je valorise la haine à l'ignorance.Je ne pleurerai pas. -me promis-je avec détermination. Pas une larme ne serait versée ce soir. Ma gorge aurait beau se serrer et mon cœur me lancer, je ne cèderai ni à la tristesse, ni à la peine. J'ai décidé que j'étais heureuse de cette situation, alors il est trop tard pour revenir en arrière. Laisser la solitude gagner ses droits reviendrait à lui donner raison. Sangloter serait admettre que je regrette cette union, ce que je ne veux pas. Jamais, je ne regretterai. Je veux pouvoir dire à mes petits-enfants et à mon entourage que j'ai pleinement choisi cette vie. J'ai étreint le papier de mariage contre ma poitrine et j'ai hurlé de joie. J'ai contemplé les mots écris dans le bonheur et l'allégresse. Je l'ai froissé entre mes doigts encore, encore et encore, puis je l'ai plié et rangé tel un trésor dans ma plus belle boîte à musique. J'ai fermé ma valise avec un sourire et en passant le pas de sa porte, je me suis jurée que peu importe le nombre de fois où Masaru cracherait à mon visage et peu importe le nombre de fois où ses mots me frapperait si fort que j'en aurai le souffle coupé et la poitrine en feu, je ne serai ni déçue, ni malheureuse. Parce que moi je sais, qu'il pourrait m'aimer. Parce que moi je crois que l'Incontestable ne se trompe jamais. Si l'amour ne nait pas aussi facilement, l'affection existe. Les naissances ont augmenté et je les entrevois ses sourires sincères et dégoulinants de joies que tout le monde nie. N'y aura-t-il jamais personne pour vanter les mérites de ce système ? N'existe-t-il pas une âme qui vive si ce n'est la mienne pour reconnaître que l'Incontestable fait aussi des heureux ? Au moins, plus aucun d'entre nous ne meurt seul. Je déglutis péniblement, incapable de répondre ce que je voudrais. Pourtant, j'aimerai lui crier et hurler à tort et à travers qu'il se trompe et qu'il suffirait d'un regard pour qu'il comprenne que peut-être nous sommes fait l'un pour l'autre.

-Je...-entamai-je.-

-Ne penses pas une seule seconde que parce que le système l'a décidé, je vais t'accepter. Tu n'es pas ma femme et ne le sera jamais ! Ce n'est pas ces putains de papiers qui feront de nous un couple marier  Aiko. Ne ramène plus jamais Akane dans cette conversation et surtout n'en dis pas plus là-dessus ! Ne parle pas comme ça de mes sentiments!

-Ca, c'est toi qui le dis ! -soufflai-je péniblement dans un murmure qu'il n'entendit pas.

Masaru est entrain de graviter sur un orbite, un axe stellaire à des kilomètres du mien. Il a les lèvres plissées, la mâchoire tendue. En cet instant, je peux aisément deviner à quel point il m'exècre. Je suis une abomination, la pire erreur de sa vie et cet état de fait m'incendie les bronches. Ce n'est qu'un moment difficile à passer, laisse couler Aiko. Il finira par comprendre. Il finira par comprendre...tentai-je de me rassurer intérieurement, les mains serrées sur mon tablier. Très vite, la douleur de mes ongles que j'enfonce sans réfléchir dans mes paumes en sueur devient ma base, mon ancrage, l'endroit qui me maintient droite et m'empêche de céder à la panique. Dans ma tête, plusieurs tambours battent et je constate non sans ironie que sa voix rauque  me donne la migraine. Alors que d'habitude, je passe mon temps à vanter son timbre chaud, à l'envier et le désirer dans le creux de mon oreille, à cette minute je m'en passerai bien. Je fuis son regard et les sourcils froncés, fixe mon attention sur le mur tandis que sa rage continue de se déverser par flot continu de sa bouche. Son accès de colère bat les records d'agressivité, on peut dire que j'ai su toucher la corde sensible. Normal en même temps...je le connais si bien. Il serait temps qu'il s'en rende compte d'ailleurs. J'ai la tête toujours fermement tourné sur la gauche quand il vient chercher mon menton d'un mouvement sec.

-Tu y tiens tant que ça ?  Tu veux vraiment que je fasse mon boulot de « Mari »
-Rien à foutre alors de où, quand et comment donc ? -Ne viens pas te plaindre et chialer après. c'est ça ? Tout ça pour ne pas crever la bouche ouverte dans une cellule.


-Masaru...-lâchai-je surprise, tandis qu'il s'avance.

Sa présence imposante m'oblige instantanément à reculer jusqu'au plan de cuisine. Un frisson certain s'empare de mon corps, mais ce n'est pas du plaisir cette fois, juste de l'angoisse. Je doute que Masaru me frappe vraiment où ne me fasse du mal, cependant je le sais parfois excessif. Et la façon dont il souffle, le torse soulevé par des soubresauts désordonnés et hiératiques me font réaliser que je lui ai fait atteindre un stade de fureur rare. J'essaie de me rassurer à nouveau. Je n'ai jamais eu peur d'affronter mon albinos d'ami et je le sais profondément bon sous ses airs de dur à cuire. Je n'ai aucune raison de le craindre. Aucune. Alors pourquoi tu recules, triple buse ? Mon palais est sec et ses yeux furieux que je fuis avec application me donnent la chair de poule. Je creuse davantage dans la paume de mes mains à l'aide de mes ongles qui raclent toujours plus en profondeur les coupures à vifs que je me suis inconsciemment faite. J'aimerai me protéger, me faire un bouclier de ses bras qui sont les miens. Un geste inutile qui apporterait toutefois à mon esprit une certaine sensation d'apaisement. Un moyen de me défier de la rage sous laquelle il me noie. Malheureusement, il ne m'en laisse pas l'occasion. Ses yeux me foudroient sur place et j'ai tout le mal du monde à oublier ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Je ne supporterai pas longtemps cette position. Ses phalanges s'affermissent soudain et il me tire jusqu'à sa chambre. La porte grince quand il la pousse et son lit s'affaisse dans un bruit tout aussi désagréable lorsqu'il m'y jette. La chute n'est pas douloureuse, mais la brutalité de son comportement suffit à me choquer. Sur mon poignet la trace bleue de ses annexes est bien présente. C'est à cet instant que je réalise lentement et avec un désarroi grandissant, que peut-être, un tout petit peu, une infime partie de moi à peur de lui. Je ne pensais pas qu'il m'avait fait mal ainsi, trop obsédée par l'idée de ne pas pleurer.

-Ma..sa-ru !! -hurlai-je, choquée par son attitude.


-J'espère que tu n'a pas l'intention de me demander d'être doux avec toi...

-Alors la certainement pas ! -lâchai-je dans un gémissement volontaire que j'orchestre du mieux possible. Heureusement que parmi mes amis certains sont fans de vidéos pornos. J'ai appris à la bonne école.

Je n'aime pas du tout sa langue qui passe dans mon cou, néanmoins je ne suis pas prête de l'admettre. Il s'agit de ma première fois, quelque chose que je vais devoir garder pour moi cela dit. Adieu, mes rêves fous de merveilleux souvenir ! Cette découverte du sexe sera un enfer. Je m'attends à souffrir, mais je suis bien trop fière pour reculer. J'aurai espéré que parce que je suis son amie d'enfance, Masaru y serait allée en douceur. Cela n'était qu'un fantasme que j'aurai mieux fait d'effacer. J'aurai du être parfaitement consciente de comment cela aller se passer. C'est ça, je savais déjà que cela se passerait comme ça, alors pourquoi me plaindre ? Ca me va très bien ! Mes mains viennent s'accrocher à sa chemise que je déchire sans attendre, le meilleur moyen qui soit de lui prouver que je ne crains pas sa bestialité, bien qu'il s'agisse en vérité de la seule solution que j'ai trouvé pour me motiver. On a toujours vanté mes talents d'actrice alors j'espère que ceux-ci ne me feront pas défaut ce soir. Les cheveux éparpillées sur les draps je m'étale et me détend autant que possible. Je veux tout ça, je veux tout ça. Ca va aller.

-Masaru...-susurrai-je d'un ton sensuel, mon ongle glissant le long de sa joue que je griffe.- Si tu crois m'effrayer tu te trompes. T'es loin d'être le premier avec qui je baise. Au contraire, j'adore ça qu'on me prenne sauvagement et comme une bête. -affirmai-je, en me focalisant sur le plafond blanc. - Tu peux y aller sans soucis, tu verras après tu ne pourras plus t'en passer non plus...

Je ferme les yeux à ces derniers mots. Je vais avoir mal. Très mal.




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MessageSujet: Re: Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]    Look at me ! [PV Masaru Hishima][Flashback chap2]  EmptyDim 13 Aoû - 22:13


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Une colère née d'un mot de trop, d'une phrase qu'elle n'aurait pas du dire bien qu'au plus profond de moi, je suis conscient qu'elle n'a pas tout à fait tort. Mais l'admettre est bien trop difficile. Je ne veux pas accepter cette destinée programmer. Je ne veux pas être en accord avec ce Conseil qui a décidé de prendre le contrôle sur ma vie en ignorant mes sentiments. Comment ont-il pu me faire prendre cette direction alors qu'ils doivent très certainement savoir que mon cœur n'avait de cesse de s'affoler en sa présence et que la plus part de mes pensées étaient focalisées sur elle. Comment peuvent-ils ignorer si facilement tout ce que j'ai pu vivre et ressentir au court de ces dernières années ? Le hasard, je ne vois que ça. Ils ne se base pas sur notre mode de vie mais se contentent simplement de jouer à la roulette russe ou bien au chapeau en piochant dedans des noms à l'aveugle. Je ne vois pas comment ils auraient pu faire autrement pour que je me retrouve associer à Aiko. Je ne vois pas du tout sur quoi ils se sont basé alors que pour elle je n'ai toujours agis que comme un ami proche, un gardien, voir l'équivalent d'un cousin et plus tard comme beau-frère. Hélas, ce titre ne m'est plus attribué et c'est un autre qui devra occuper cette place. Un homme que je ne parviendrais jamais à accepter alors que dans l'histoire lui aussi ne sera qu'une victime. Il n'y sera pour rien, mais il se tiendra au côté de la seule femme pour qui je me suis tant donné. Il ne la méritera pas. Et tandis que mon visage se perd dans le creux du cou de celle qui est parvenue à me mettre hors de moi, mes pensées ne peuvent s'empêcher de voguer autour du prénom de son aînée, me demandant quand elle va rentrer de son voyage et quelle sera sa réaction en apprenant la nouvelle. S'en fichera-t-elle ? N'y portera-t-elle pas la moindre attention ? Son indifférence risque d'être une longue torture en perspective, de quoi m'en faire grincer les dents alors que sous mes doigts, la silhouette de l'albinos se dessine. De la douceur, en d'autre circonstance j'aurai pu en faire preuve, mais là, avec ce qu'elle venait de me dire, je n'en suis pas capable. Je n'arrive pas à me calmer et cette bête sauvage qui vient de se réveiller n'a pas sommeil tant la rage l'anime. Source de ce conflit qui me ronge, elle en joue et en tire une certaine forme de plaisir. Je la sais provocante et très joueuse, mais je ne l'imaginais pas l'être à ce point-là et encore moins sur un terrain tel que celui-là. Sa réponse n'a que pour seul effet de m'énerver encore plus, mais ce n'est rien à côté des réactions de son corps. Quand ses mains viennent se saisir de ma chemise encore humide pour l'ouvrir dans une délicatesse inexistante, je ne peux empêcher ma lèvre inférieure de se faire mordre. Non pas que cela m'excite mais me renfrogne plutôt. La voir pleurer, même si ce n'est pas un plaisir pour moi, est ce que j'aurai voulu plutôt qu'un comportement dévoilant de la désinvolture.

Son timbre s'élève dans la chambre en se faisant sensuel et évocateur, proférant alors des paroles qui m'irritent bien plus qu'autre chose. Je ne sais pas ce qu'elle attend de moi en me disant ce genre de chose, mais de toute évidence, elle ne cherche en rien à m'exciter. M'énerver peut-être ? Sûrement, puis-ce que c'est tout ce qui en ressort si j'en crois les bourdonnements qui me rongent l'estomac. Elle cherche à me provoquer et je dois admettre qu'elle y arrive plutôt bien, il n'y a en effet pas mieux pour me rendre encore plus agressif, plus bestiale mais aussi également pour me faire oublier tout ce qui a à voir avec la tendresse et l'affection. J'en grognerai presque de mécontentement en l'entendant et tandis que mon regard azur s'est braqué sur elle pour la fusiller, je constate que malgré ses mots, elle ne me fixe pas.  Rien que ça, le simple fait qu'elle ne m'ait pas regardée droit dans les yeux pour me cracher ses bravades aurait pu suffire pour me faire reculer pour la simple et bonne raison que je la connais assez pour comprendre ce que ça signifie. Cependant, je n'en oublie pas ses paroles et même si dans mon crâne je parviens à décrypter les codes, mon esprit ne peut s'empêcher de mettre en image ce dont elle vient de faire allusion. Ma rage ce fait encore plus forte à l'idée de la savoir en prise avec des gamins de son lycée, à la simple pensée de l'imaginer prise dans un coin de son établissement par un de ses camarades. Une vision presque d'horreur qui m'en donnerait l'envie de vomir du sang, bien que la réalité n'en soit pas très loin. Mes poings se sont serrer durant cette absence au point d'en faire blanchir mes phalanges. L'intensité de mon regard posé sur elle a laissé place à une fureur qui dépasse de loin toutes celles que j'ai pu éprouver jusque là. Elle doit être heureuse, elle est parvenue à atteindre son but : celui de me mettre pour la énième fois hors de mes gonds.

-Oh ? Je suis loin d'être le premier tu dis ?Je me suis rapprocher de manière à ce que la pointe de mon nez effleure le siens, l'obligeant alors à me faire face pour que mes deux azurs se perdent un instant sur ceux deux pierres. -Combien ? Ne puis-je me retenir de lui demander, sentant contre mes lèvres son souffle se répandre. Pas une seule fois je ne m'avance pour venir l'embrasser, dans un moment comme celui-là, ce n'est pas un échange que je lui prêterai. S'embrasser durant l'acte donne forme à une certaine intimité, à la naissance d'une complicité, d'un lien plus profond qui se travaillera avec le temps.

Combien d'amant a-t-elle pu connaître avant moi, voilà ma question pour me faire une idée de la perversité dont elle peut faire preuve ainsi que l'ampleur de ses mots. Mon buste écrase sa poitrine et sous lui je n'ai aucun mal à percevoir sa respiration troublée par les événements. Encore sous le choque de la violence que j'ai exercé sur elle pour la mener jusqu'ici. Est-ce pour cette unique réponse que je lui demande ça ou bien pour autre chose ? Au fond de moi, je sais que ce n'est pas seulement pour ça. Je sais même que tôt ou tard, l'envie de faire un saut à son école me traversera pour mettre ma marque sur le faciès de ses camarades. Avant d'être ma « femme », elle est la petite sœur d'Akane Kagura mais également une de mes proches. L'une des plus précieuses et pour cette simple raison, le simple fait qu'on ait pu abuser de son corps m'insupporte. Un gardien, un grand-frère, un garde du corps ou  plutôt un dictateur dont l'âme territoriale l'emporte sur tout. J'exècre déjà ces connards qui ont osé en profiter et je la déteste elle aussi pour s'être donnée en pâture à de pauvre enflures qui ne doivent pas encore bien se servir de leur queue. Dans mon genre je ne dois pas être bien mieux qu'eux étant donné que moi aussi je profite de ma jeunesse auprès de quelques étudiantes de mon université ainsi que d'autres femmes rencontrés lors de petites sorties avec la bande. En général, après une bonne soirée arrosée, tous savaient comment j'allais la terminée. Malheureusement, depuis ce courrier, je n'ai plus eu l'occasion de m'en satisfaire une nouvelle fois, contraint à l'abstinence d'une petite folie en boite sous peine de me faire embarquer.

Mes doigts se desserrent et s'accrochent à ses hanches que je maintien fermement en place, mon organisme épousant les courbes du sien. C'est la première fois que nous avons tout les deux un contact comme celui-là et dans une telle situation. J'en ai connu des femmes avant elle et leur anatomie n'est plus  un secret pour moi, j'ai pu faire l'expérience d'un bon nombre de silhouettes différentes et n'en tire pour la plus part aucun regret, même après une bonne gueule de bois. Combien de fois me suis-je d'ailleurs imaginer dans ce lit avec sa sœur à la place ? Bien trop pour que je ne puisse en tenir le compte exact. Sous ses vêtements je n'ai aucun mal à distinguer les formes de son corps mais ce n'est pas pour autant que je préfère les voir. C'est au-dessus de moi de la déshabiller, elle, la petite sœur de l'unique femme que j'aime. On ne me laisse cependant pas le choix et je peux compter sur cette animosité qu'elle a fait grandir en moi pour me venir en aide.

-Tu dois le regretter de ne plus pouvoir continuer tes parties avec eux

Soufflai-je vilement en terminant de retirer ma chemise que je jette plus loin sur le sol avant de revenir me plaquer à elle. Déjà ma main droite ne se fait pas prier pour remonter sur sa poitrine afin d'en prendre la mesure au travers de ses vêtements, m'étonnant par ailleurs d'en tirer une certaine satisfaction. Elle a de quoi plaire avec ses courbes, ceux qui ont pu en profiter ont dû y prendre plaisir à les lui malmener, puisque comme elle le dit si bien, la sauvagerie n'est pas pour lui déplaire, ce que certains d'entre eux ont dû y aller bon-train. Je n'ai alors pas besoin de prendre des gants avec elle, tant mieux, puisque la délicatesse n'est vraiment pas mon fort quand ce n'est pas avec la personne adéquat. À l'image d'une paire de griffes, je m'accroche à elle et à la fermetés de son sein sans prendre la peine de lui ôter ce qui la recouvre, non désireux de la voir nue dans mon lit. Ma dextre libre ne se fait pas prier pour descendre de sa hanche sur son bas ventre. Inutile de perdre mon temps dans les préliminaires, tout ce que nous avons à faire c'est uniquement mettre en application le coït. Qu'elle soit alors prête à m’accueillir ou pas m'est bien égal, je n'ai aucunement l'intention de rendre la chose particulièrement agréable pour elle. La seule satisfaction que je tire de mon comportement est celle de la malmener peut-être durant un instant, celle de libérer une partie de ma rage en la dirigeant contre elle. Mon corps se presse davantage contre le sien, je l'écrase presque et force le matelas à prendre ses formes. Mes lèvres sont dans son cou mais plus pour bien longtemps. Mordu par cette fougue sauvage, je continue de la gratifier de mes grognements et mordillement en poursuivant ma progression sur ce territoire inconnu. Pas un regard n'est échangé avec elle durant l'instant ou ma main s'est retirée de son sein pour la soulager de son haut qui maintenant n'est plus qu'une vulgaire étoffe traînant sur le parquet de la pièce. Pas un sourire ne vint quand dans un profond soupir mes doigts sont venu extirper de sa lingerie cette poitrine qui fait tant parler d'elle parmi les adolescents.

-J'imagine que bon nombre ont du s'amuser avec... Finis-je pas lâcher dans une forme de contrariété alors que mes dents ne perdirent pas de temps pour venir s’imprégner sur sa chair. La dévorer alors d'une bouchée gourmande, je ne me laisse pas aller à une dégustation de cette partie volumineuse de son anatomie, ne m'en servant plutôt que comme d'un moyen pour conserver ma colère. Pas une seule fois je ne relève la tête dans sa direction, mais en rien je ne peux m'empêcher de prêter l'oreille à ses réactions. Ressentant les gesticulations de son corps sous le miens, c'est avec un sourire espiègle que je vins faire écarter ses jambes à l'aide de l'une des miennes que je me suis permis d'introduire entre ses cuisses avec force, me laissant ainsi le loisir de commencer à déboucler ma ceinture.




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J'ai toujours trouvé le regard de Masaru, subjuguant. Il n'y a pas un jour où ses yeux  ne m'ont pas envouté, pas une nuit sans que je n'en ai rêvé, pas une minute, pas une seconde dans ma vie où je n'ai pas eu envie qu'ils se posent sur moi et me dévorent toute entière comme si j'étais la plus désirable créature qui soit. Et pourtant, alors que j'ai enfin la chance de distinguer chaque nuance du bleu qui compose les si belles iris de son regard de braise, je ne suis pas pour le moins du monde heureuse. Je déglutis, effrayée, mais aussi choquée par ce que je lis sur son visage, du dégoût, du mépris et beaucoup de colère. Mon cœur se fait gros et ma gorge étroite. Les larmes menacent de déborder sur mes joues et je m'en mord la joue à sang. Je me suis promis de ne pas regretter. C'est ce que je voulais. Je voulais Masaru. Je voulais qu'il me touche et me contemple, je le voulais sur moi, contre moi. Et j'ai obtenu tout ce que je désirai pas vrai ? Tu sais très bien que c'est faux...ce n'est pas ce que tu voulais, ça n'a jamais été ce que tu voulais.Il ne t'embrasse même pas.

Oh ? Je suis loin d'être le premier tu dis ? -Combien ?

Je m'humecte les lèvres, déjà prête à lui retorquer un chiffre au hasard, mais bizarrement aucun chiffre ne sort. Son corps m'écrase trop, je n'arrive plus à bien respirer à moins que ce ne soit la panique, la peur ou bien même l'angoisse de ce qu'il va m'arriver, alors que je sens clairement ses doigts qui longent mes côtes. Ils sont chauds, mais pas doux. Masaru est actuellement, si brute dans ses gestes. Mais à quoi devais-je m'attendre ? Je me rends bien compte que ça le répugne de me toucher. Je ne vois même pas pourquoi cela me blesse autant. Je ne sais pas pourquoi j'ai envie de hurler et de pleurer. C'est tellement paradoxal et ridicule, tellement, tellement ridicule. J'ai passé la moitié de mon adolescence à me demander combien ce serait agréable de coucher avec lui, même s'il ne m'aime pas, alors pourquoi sourire me semble si dur ? Parce qu'il te hait d'être sa femme. Celle qu'il veut, c'est Akane, pas toi, pas toi..Je me mords la lèvre. Non c'est faux, je ne veux pas..je ne veux pas admettre ça. Et pourtant, sa façon de me griffer les hanches, de me toiser, de me parler tout exprime à quel point cette situation le rebute. Tu le forces à coucher avec une fille qu'il n'aime pas, à quoi tu t'attendais ? J'ai déjà mal, j'ai mal au cœur. Ce que je fais en poussant Masaru à coucher avec moi contre son gré, est-ce un viol ?

-Tu dois le regretter de ne plus pouvoir continuer tes parties avec eux . J'imagine que bon nombre ont du s'amuser avec...

Pour la première fois depuis le début de la soirée, j'ai envie de lui crier que non, il se trompe, que je n'ai jamais voulu ça, que je suis vierge ! J'ai envie de lui hurler que je l'aime et que dieu tout ce que je souhaitais, tout ce que je souhaitais c'était son amour et sa tendresse. Ce n'est pas ce que je voulais. Cette vérité me brûle la poitrine, j'ai l'impression d'avaler des aiguilles. Je serre les paupières, très fort pour retenir quelques pleurs vains.. Le bruit de sa chemise qui tombe me terrorise soudainement et ses paumes brûlantes sur moi, sa bouche dans mon cou qui mord et abîme la chair me font finalement lâcher un sanglot. Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas. Mes cuisses tremblent, mes tripes se tournent. J'ai peur et j'ai froid alors qu'il me déshabille un peu, sans toutefois prendre la peine de vraiment me caresser. Ses lèvres sur mes épaules et sur mes seins nues ne sont pas agréables, mes douloureuses. Il n'a pas envie de me faire du bien. Il veut juste me punir, il me maltraite ou plutôt il me traite comme la première pute du coin et cette seule réalité est plus douloureuse que toutes les méchantes morsures qu'il me fait. J'ai envie de le supplier d'arrêter, il n'y a que ma fierté pour m'en empêcher. Cette foutue fierté, ma seule qualité, mais aussi mon plus grand défaut. Je crois que sans elle, je serai déjà une loque.

-Masaru...ne sois...pas...je...-tentai-je, tandis qu'il m'écarte les cuisses et qu'il se met à défaire sa ceinture, sans état d'âme.-

Il va me prendre aussi sec ? Mon poul s'emballe, je me sens au bord de l'évanouissement. Une larme ou deux coulent, je suis sûr que ce ne seront pas les dernières cette nuit. Inconsciemment, je me mets à prier et me mordille le pouce, effrayée, tétanisée, destabilisé. A cet instant, tout ce que j'espère c'est qu'il fasse ça vite.




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Sa voix ne sonne plus comme tout à l'heure, elle est loin cette minute où elle me criait dessus. Ils ne sont plus, ces instants où son timbre chaud et limpide n'avait de cesse de s'extasier à la moindre occasion. Non, toute cette fougue qui était sienne n'est qu'actuellement qu'un tas de ruines, victime d'une bourrasque naît d'une crainte évidente, d'une révélation qu'elle appréhendait pourtant mais qu'elle n'a sût maîtriser bien malgré elle. Si elle me pense suffisamment idiot pour croire en ses paroles, alors elle ne me connaît pas aussi bien qu'elle le prétend. Si elle pense que la colère à tendance à m'aveugler et m'assourdir, alors elle se trompe. Impulsif, je le suis et je ne le nie pas, c'est un trait que je ne parviendrai certainement jamais à effacer. Peut-être en amoindrir la surface, mais jamais il ne disparaîtra totalement. Cette rage qui me ronge, je suis conscient qu'elle n'en est pas exactement la cause, mais malheureusement, elle en est l'exutoire qui me permettra de m'en soulager un court moment. Virulent et ce vent qui agresse mon raisonnement, le pourrissant de la pire manière qu'il soit et noircissant le peu de bonne conscience que je suis capable d'avoir. Entre mes dents sa chair ne m'apporte pas cette saveur que j'ai pu découvrir chez d'autre, elle se fait presque fade, sans goût, poussiéreuse. Pourtant, si j'ai bien comprit, il y en a qui ont du s'y plaire à la dévorer, à la souiller de leurs lèvres et salives. Sûrement même est-ce la cause de cette absence d'arôme. Une terre déjà foulée par des inconnus, un périmètre sur lequel l'herbe ne sera plus aussi verte, aussi resplendissante. Cette peau qui pourtant n'a en rien perdu de sa teinte mérite mille et une flatteries, mais malheureusement pour elle, il a fallut qu'elle tombe sur un individu tel que moi. Si au creux des bras d'une autre j'ai pu faire preuve de finesse dans mes compliments, avec elle il en est tout autrement. Les mots ne veulent pas venir, ou plutôt, ils ne souhaitent pas sortir dans une même formulation. Ma rage, mon mécontentement, mais aussi bien ma tristesse embrouillent ma gorge et perturbent mes cordes vocales, ne crachant alors que des mauvaisetés.

-C'est trop tard pour te plaindre maintenant.

Ai-je fini par lui lancer au visage par dessus le tintement produit par la boucle métallique de ma ceinture tombant sur le sol, une sonorité qui en l'instant présent est telle l'alerte qui déclarerait le début des hostilités mais également l'arrivé imminente d'un événement inéluctable. Ce moment précis, c'est elle qui l'a voulu, ce qui se passe actuellement, c'est elle qui l'a provoqué. Quand bien même ils ont pû y avoir mit leur grain de sel, elle n'en est pas pour autant innocente ni même une simple victime. Peut-être a-t-elle tout simplement accepté de se plier au règlement, mais moi, je ne peux pas et ne pourrait très certainement jamais m'y contraindre. À l'image d'un poids qui  la maintiendrait prisonnière, mon buste s'écrase sur elle en me laissant percevoir au travers de sa frêle peau tout ce qu'elle peut bien éprouver, tout ce que son corps peut bien ressentir, subir. Ce tourbillon enflammé qui mord ses entrailles au même rythme que sa respiration, je n'ai aucun mal à l'identifier mais pour autant, je ne lui apporte toujours pas un seul regard, pas même un semblant de compassion. Mes ongles ne sont que des griffes, même, une paire de serres qui écorche son derme et boiraient presque son sang si elles le pouvaient. Ma paume plaquée sur son abdomen me laisse discerner les fourmillements qui la parcourent et tandis que mes phalanges se prolongent jusqu'à atteindre les boucles de sa toison pubienne, une grimace transparaît sur mon faciès à ce contact qui avec elle ne m'a jamais traverser l'esprit d'avoir. Comme pour conforter cette contrariété, s'y ajoute une grognement presque animal quand mon genou vient rencontrer plus encore l'intérieur de ses cuisses et buter contre le renflement d'une partie de son anatomie que je n'ai aucun mal à deviner de quoi il s'agit. L'espace d'une seconde j'ai faillit relever la tête dans sa direction en réponse à ses réactions, remarquant alors que je ne devrais pas y prêter encore plus d'attention si je ne veux pas finir par céder à des émotions que je ne souhaite pas me voir éprouver en sa présence. Aiko m'aura bien cherchée, elle mérite ce qu'il lui arrive, ce traitement que je lui accorde, elle ne peut pas s'en plaindre. Puis, comme elle l'a si bien dit, elle n'y est pas totalement étrangère. À quoi bon faire preuve de douceur dans ce cas. L'extrémité de mes doigts n'accorde plus aucune considération à son enveloppe charnelle, elles ne font plus grand cas de la douceur de son derme ni même de cette légère humidité qui les imprègnes bien malgré lui. Cette sensation sur mes doigts, j'en serre les dents rien que de savoir que c'est d'elle que provient ces picotements qui dévore ma main. Plus rageur encore, ma prise ne fait plus état d'âme du reste de ses vêtements. Les lui arrachant même plus que je ne les lui enlève. Il est temps pour moi mettre un terme à tout ça au plus vite afin de pouvoir retrouver un semblant de tranquillité durant les deux prochaines semaines ou tout du moins, les prochaines heures.  De ma dextre je défais le bouton qui maintien encore mon pantalon en place et abaisse la fermeture éclair pour que se laisse entrevoir la couler de mon sous-vêtement, qui entre nous, n'a pas vraiment d'importance. J'ignore si elle y porte un regard et je ne souhaite en rien poser le miens sur elle, me gardant de porter mon attention sur la brusquerie de mes gestes quand je viens rapprocher mon bassin du sien dans une douceur totalement inexistante. Râlant dans le creux de son cou quand du bout de mes doigts j'écarte le tissus qui me recouvre pour dévoiler à la chaleur de sa peau celle qui appartient à ma masculinité dont la force écarte déjà l'étau de sa chair et s'enfonce dans ses entrailles, marquant là, ma soumission mais exprimant tout autant ma colère.





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