Commençons en annonçant que Salm déteste son pouvoir qu’il trouve infiniment nocif. Il a la capacité, par contact de la peau (amplifié au des extrémités -mains, pieds-), d’absorber les émotions de ses victimes. Ainsi, une fillette joyeuse qui serrerait la main découverte de Salem se retrouverait pendant un temps dans un vide émotionnel. Au contraire, un dépressif perdrait sa tristesse ou son anxiété, mais ne s’en trouverait pas mieux pour autant. La perte de toutes émotions, c’est le vide absolu. Salem, de son côté, en retire une énergie liée au sentiment « volée » : une énergie positive en cas d’émotion positive et inversement. C’est une sorte de boost de bonheur, d’adrénaline ou de rage.
Toutefois, le pouvoir de Salem est très instable, il ne le supporte pas et ne se supporte pas à cause de lui. Il sait le contrôler s’il fait un énorme effort mental mais sinon, il pourrait se déclencher à tout moment sans que le blondinet ‘est de véritable « avertissement ». En outre, il se couvre tout le temps de façon intégral, porte de gants et, ultimement, ne se mêle pas à la foule et évite tous contacts physiques.
Mais il y a une autre raison pour laquelle il évite de se servir de son pouvoir : ces regains d’énergie agissent comme une drogue et le rendent très vite accro. Il n’est pas forcément fan de violence même s’il ne se démonte pas face une confrontation, or son côté dépendant lui donne évidemment envie de plus utiliser son pouvoir. Ne sachant pas jusqu’où il pourrait aller et ce qu’il pourrait provoquer s’il laissait sortir le junky qui sommeille en lui.

Salem n’est pas un bosseur dans l’âme : s’il est devenu le rat de bibliothèque un peu trop malin pour son propre bien qu’il est actuellement, c’est à cause d’un projet fou : il n’a que trop conscience de son identité de demi-démon ayant hérité des yeux de sa mère et pas que. Mais il espère pouvoir assez bosser sur sa magie pour en inverser les effets, peut-être en se tournant vers l’identité exorciste de son père (qui doit bien se cacher quelque part dans son code génétique…) C’est pour ça qu’il a toujours plein de plantes avec, autour, ou pas loin de lui : il s’est aperçu que son pouvoir marche également sur les plantes et les animaux, mais les plantes, il les tue. Il en a donc fait ses cobayes de premier choix pour un jour voir s’inverser la tendance et, peut-être, les soigner, pourquoi pas ? Avant de pouvoir s’accorder de toucher à nouveau un être humain…