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 これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]

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Masaru Hishima

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MessageSujet: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptySam 26 Nov - 20:59


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Aiko K. Hishima

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Bénédiction ou malédiction ? En général, que représente le mariage ? Que se soit dans les bouquins ou bien à la télévision, n'importe qui vous dira que cette union presque ultime est une véritable source de joie, un bonheur infini qu'est celui d'être marié à l'être aimée. Mais ça, c'était avant que ce foutu système instauré par les vieux du clan. Les anciens se permettent de jouer avec nous, nous manipulant comme un vulgaire jeu d'échec. Une vie humaine doit très certainement être comparable à celle d'une fourmi pour eux, suffit de jeter un regard sur les nombreux couples qui ont été formés par lui. Homme ou femme, sur quoi ce base ces calculs de compatibilité ? Là-dedans, dans ce genre d'environnement, je ne parviens pas à voir les bons côtés, peut-être est-ce parce que j'en suis devenu la cible à mon tour. Recevoir cette lettre à sur moi le même effet qu'un éclair. Si seulement j'avais pu m'en prendre un au travers de la poitrine, les choses seraient déjà réglées, je n'aurais pas eu à me prendre la tête comme je le fais là. Non. J'ai beau y regarder sous toute les coutures possibles, je ne vois pas en quoi cette nouvelle est une bénédiction pour moi. Pourquoi a-t-il fallu qu'on décide de venir m'importuner de la sorte, moi qui n'ai jusqu'à maintenant rien fait à personne. Ai-je été si mauvais pour que s'abatte sur moi le poison du clan ? Y penser me donne envie de vomir. Déjà que je n'accepte pas que mon paternel ait une quelconque autorité sur ma manière de vivre, inutile donc de dire combien ce système me sort par les yeux. En entendre simplement parler suffisait déjà pour m'énerver, alors maintenant que j'en suis une proie, ma rage n'en est que plus forte. Dire encore que rien n'est fait. Dire que pour le moment, aucune directive ne m'a été donné. Non, vraiment, je n'aime pas ça.

Tic tac fait la pendule affichée au dessus du tableau de la salle de cours. La fin approche, je vais devoir quitter l'université pour me rendre à ce maudit café qui pourtant ne m'a rien fait de mal. C'est moi-même qui ait choisi ce point de rendez-vous. Intérieurement je bous de rage, je ne sais pas si ça se ressent ou autre, mais aujourd'hui, mon entourage quotidien m'évite légèrement. Est-ce que ça se voit tant que ça quand il y a quelque chose qui m’horripile ? Il faut croire que oui, à moins qu'ils n'aient tous un très bon instinct défensif, ce dont je doute. La sonnerie retentit et je ne perds pas de temps pour enfiler ma veste de cuir en adressant un regard sur le monde avec exaspération. Désagréable est cette sensation qui me taraude l'estomac et me fait serrer le poing, contenant mon désarroi dans mes phalanges qui rougissent sous la pression. Pour peu que je m'emporte, ce n'est pas une simple table qui parviendra à calmer mes nerfs, je ne donne pas cher du visage de la première personne qui osera faire déborder ce vase qu'est le mien. Rempli d'une eau noire, tenter d'y voir le fond est peine perdue, l'éclaircir est impossible. Il n'est que quatorze heures, j'ai le temps devant moi pour me rendre là-bas, elle ne viendra pas avant une bonne soixantaine de minutes et sûrement plus encore si je prends en compte le temps qu'elle s'y rende. Devrais-je faire alors un détour ? Le reflet azur de mes iris dans l'écran de mon téléphone m'oblige à prendre conscience du dernier message que j'ai reçu d'elle, le relisant pour la énième fois. La pauvre...J'avoue ne pas avoir été sympa avec elle dans ma réponse...Peut-être devrais-je m'exc....Non, mais à quoi je pense moi. Des idioties comme toujours. L'espace d'un instant j'ai bien failli me détourner de la personne que je suis, de cette image que je montre à tout le monde. Tsss. Avec tout ça je n'ai pas pu passer un peu de temps avec ma plus précieuse camarade si ce n'est qu'un échange de sourire et d'un signe de la main. Elle n'est pas venue à moi, j'en ai fait de même. Elle a qui je confie tant de choses, je ne suis pas allé la voir pour lui faire part de ce qui me tracasse.  Ai-je bien fait ? Je n'en sais rien. Mais il faut bien avouer que ce n'est pas un sujet facile à aborder, encore moins lorsqu'on sait que la personne qui a été choisi pour être ma « femme » se trouve être sa petite sœur. Elle même d'ailleurs ne lui a rien dit. C'est une décision que nous allons devoir prendre tout les deux. Pourquoi a-t-il fallu que se soit elle et pas une autre ? Trop facile se disent-ils, pas assez amusant peut-être. Qu'il est bon de malmener les gens de cette manière. Je vous jure, j'ai envie de briser une vitre mais je m'abstiens.

Si, plutôt j'ai voulu prendre un détour, je me rend compte que sans le vouloir, rien n'est fait. Au loin je peux voir la terrasse du café dans lequel nous avions l'habitude de nous rendre par moment. J'ai choisi cet endroit parce que je sais qu'elle n'aura aucun mal à s'y rendre, qu'il sera facile pour elle de le trouver. Plus vite nous nous verrons, plus rapidement les choses seront mises au clair. Il est trop tard pour faire demi-tour, maintenant que je suis là, autant attendre qu'elle arrive. C'est dans un profond soupir que je m'arrête devant le bâtiment pour relever la tête et poser sur la façade un regard bien nostalgique avec en coin un sourire triste. Secouant la tête de désolation, je fais le premier pas pour me rendre à l'intérieur, saluant au passage le personnel qui n’éprouve aucune difficulté à me reconnaître. Aiko non plus ne devrait pas avoir de mal à me trouver. Vêtu comme souvent d'une tenue qui me donne un air de sauvagerie, de rebelle, terne, sombre, alliant le gris et le noir à la perfection. Même si ce n'est encore que l'hiver, je n'ai sur moi pour me couvrir qu'un t-shirt grisonnant imprimé dans un design qui donne l'effet qu'un pot de peinture couleur ébène lui est tombé dessus. Ce qui donne surtout ce côté détaché et je-m’en-foutiste, c'est je pense très certainement l'alliance de ma veste à la ceinture strass qui orne le tour de ma taille, retenant alors mon jean noir. Une allure agressive que j'affectionne, mais qui contraste assez avec la section dans laquelle j'étudie. Pour ne pas trop m'impatienter je passe commande à l'une des serveuses, ne réclamant qu'un café alors que ma main se porte à ma poche, voulant y sortir un paquet de cigarette.  Je n'en ai plus. Il est vrai que j'ai décidé de ne plus fumer. Il faut avouer que certaines habitudes restent bien malgré nous.



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Aiko K. Hishima

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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 27 Nov - 17:02


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Masaru Hishima

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Ce jour là, il était seulement six heures, mais comme à son habitude la nuit avait envahi le paysage de sa noire trainée poudreuse.  Elle avait teinté l’air et il n’y avait que la brillante lune -par-dessus les grands immeubles de Tokyo- pour éclairer le jardin dans lequel j’avais joué tout l’après-midi. Je me souviens qu’à l’époque, Père, ne rentrait que bien après le diner, trop tard pour lui dire bonne nuit ou ne serait-ce que l‘apercevoir. Comme chaque mardi, Maman allait chercher Akane à son cours particulier de piano chez la voisine du coin. Elle me laissait alors enfermé dans ma chambre, le temps d’une courte quinzaine de minutes durant laquelle je ne me gênais pas pour crier et courir d’un coin à l’autre de la pièce, rien de bien anormal quand on a juste six ans. Je pense que l’idée de m’abandonner à mon sort ne plaisait d’ailleurs guère à ma génitrice… Cependant, sans voiture à sa disposition, elle ne se sentait pas de me porter jusqu’à l’autre bout du quartier et je crois que mes jambes juvéniles ne m’y auraient pas emmené sans crises et vains caprices. Elle rentrait en tout cas vite, toujours talonnée par une Akane que je retrouvais à bout de souffle. Cette semaine n’aurait pas dû faire exception. Bien que je ne me souvienne plus de quoi avait pu être constituées mes occupations enfantines, je me rappelle que mère était venue m’ouvrir la porte avec un sourire rare. D’une bouche douce, elle avait pris soin de me prévenir qu’« un ami » d’Akane dormirait à la maison. Ma sœur n’avait jamais ramené personne de l’école, ainsi je fus un tantinet jalouse à l’idée qu’un intrus s’incruste dans notre cocon familial.

Si j’avais deviné, peut être que j’aurai égoïstement prié pour que cette rencontre ne se produise jamais. Toutefois,  en étant honnête, je dois avouer qu’il est la meilleure chose qui nous soit arrivé. Dans l’embrasure des escaliers, -que j’avais dévalé quatre à quatre- sa silhouette m’étais d’abord apparue chétive. Il était un garçon mince et frêle, qui se tenait droit, ses cheveux blancs et courts saillant merveilleusement à sa peau blanche. Sans le savoir, dans ma poitrine se loupait déjà des battements. J’avais dégluti -anxieuse- tandis que j’observais cet équation inconnu rire avec ma sœur d’un murmure que je ne saisissais pas, un de ses premiers secrets qui ne leurs appartenaient qu’à eux et qu’aucuns ne voudraient partager avec moi. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’ils ne captent ma présence et que le visage d’Akane m'offre un joli sourire. Cela l’avait obligé à tourner la tête. La curiosité avait détourné son attention une improbable seconde de celle qu’il allait bientôt chérir pour des années. Ses yeux m’avait fixés. Et même si les prunelles de Masaru étaient à l’image de la plus belle des voûtes azurées, elles avaient terni mon monde d’un gris aussi changeant que le temps. J’appris que lorsque la colère teintait d’un bleu sombre ce ciel sans nuage pour en faire une mer enragée, il n’existait pas plus sauvages, impétueux et passionnés que ces iris rageux. Une expression que le garçon me permettrait de confronter quand je causerai peine et soucis à mon ainé. Elle m’avait fait boire la tasse plus d’une fois. J’en garde pour l'eternité un goût amer et salé au palais, similaire à la saveur des larmes que verse un cœur épris, puis brisé.

C’est justement cette grimace énervée que je lui entrevoie à travers la vitre du café. Ses lèvres sont crispées dans une ligne qui ne me dit rien qui vaille et si, le reflet m’empêche d’observer à souhait les traits de son faciès d’éphèbe, je n’ai aucun doute qu’il doit se dégager de lui une aura assassine. Ses épaules sont raides.  Il ne remarque pas les coups d’œil timides que les filles passantes au-devant de sa table lui accordent dans une petite moue qui se veut mignonne, -chose dont il jouit normalement avec plaisir- ce que je déteste.

Il est à moi, c’est mon mari.


Je déglutis. Une réalité que j’assimile avec une facilité déconcertante grâce à l’affection que je lui ai toujours vouée. Une vérité que Masaru doit haïr d’autant que j’en juge par le message cinglant qu’il a cru bon de m’adresser ce matin. Ce n’est pas étonnant pourtant, je sais pertinemment à qui son amour est dédié. Dans une profonde inspiration, je réajuste avec soin la jupe plissée de mon uniforme bleu marine. Je me suis légèrement maquillée et coiffée. J’avais envie qu’il me regarde. Un espoir qui se casse déjà alors que je me décide à passer l’entrée. Il suffit de voir comme il est tendu, tellement désintéressé qu’il a le nez plongé dans son café noire. Il faut se rendre à l’évidence que je n’arriverai pas à le changer en une journée et que, cette lettre, ne suffira pas à faire revirer sa tendresse de bord sans prévenir. Il ne sait pas se lever en se rendant compte, que, finalement, il m’aimait. J’ai honte d’avoir eu ce fantasme grotesque. Les doigts moites, je m’approche à pas conquérant. Il faut que je reste stoïque, souhaiter que tel qu’à chacune de nos rencontres, aucune de mes émotions ne transparaissent. Ma tendresse se doit de lui glisser encore dessus, pareille aux gouttes de pluies sur une vitre fermée. A chacun son heure, je serai patiente.

-Salut. -déclarai-je d’un ton égal et glacé.-

Je n’oublie pas son impolitesse récente. La chaise à côté de la sienne grince sur le parquet boisé  et je m’installe sans attendre sa permission. De près, je peux mieux constater à quel point il est frustré. Il suffit d’être attentif pour constater que sa tempe bat légèrement à son front et que les annexes qui soutiennent la hanse de sa tasse tremblent un brin. La situation doit vraiment le perturber pour que lui, si impassible en temps normal, me devienne aussi transparent. J’ai l’habitude de déchiffrer les humeurs de Masaru, c’est vrai. Cependant, là…Je crois que c’est une évidence pour n’importe quel esprit psychologue qu’il est dans un état avancé de contrariété.

L’idée de nous marier te déplait jusqu‘où, hein Masaru ? Me vomis-tu en cet instant ?

-Tu sais pourquoi je suis venu parler n’est-ce pas ? Je ne connais pas très bien les formalités qui entourent tout ce système, mais il semble que je dois m’installer dès ce soir. On ferait mieux de l’annoncer à Maman ensemble….-attaquai-je dans le vif, pas soucieuse de lui demander comment il va, puisqu’il a tout, sauf l’air bien.-

L’endroit qu’il a choisi est plutôt sympathique. Le cadre est agréable. C’est un starbuck chaleureux et traditionnel. Un lieu où nous aimions goûter tous les trois il n’y a pas si longtemps. On a arrêté parce qu’Akane enchaine les révisions dernièrement. Masaru ne venait que pour elle et je n’aime pas boire seule.

-Ils ont décorés les poteaux avec des fleurs cette année…on est bientôt au printemps. -susurrai-je avec absence en m’emparant de la carte du menu dont les détails me sont déjà connus par cœur.-

Cela me plairait d’aller voir les cerisiers en fleurs. Je retiens un rire ironique à l’idée que, désormais, je peux monopoliser Masaru sans soucis pour m’accompagner, mais pas sûr qu’il apprécie mon enthousiasme. La luciole meurt toujours brûlée par la lumière que produisent les lanternes de la ville en été.

Combien de temps pour que ne se termine mon immolation à moi ? J’entame le compte à rebours.





Dernière édition par Aiko K. Hishima le Jeu 15 Déc - 9:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptySam 10 Déc - 22:34


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Quel est ce son qui ne cesse de battre à un rythme effréné depuis cinq bonnes minutes déjà ? L'envie de crier me prend pour le faire taire, mais, du coin de l’œil je me rend compte qu'il ne provient pas du petit monde qui s'est accumulé dans la salle. Aussi bien les serveuses que la clientèle,  ils n'en sont pas à l'origine. Alors quoi ou qui ? Quelle peut bien être la source de ce tapotement agaçant qui me ronge les tympans et qui étrangement n'a pas l'air de déranger les autres. Il n'y a que moi pour répondre à cette question, je suis bien le seul à pouvoir le faire étant donné que j'en suis le créateur. Fruit de mon stresse, mon talon frappe le sol à répétition sans que je ne puisse rien y faire. La preuve, ce n'est seulement que maintenant que je m'en aperçoit, signe que je ne suis pas dans mon état normal. Cette histoire me perturbe, quiconque me connaît un minimum n'aurait aucun mal à le remarquer. Je n'aime pas ça, je n'aime pas cette perte de contrôle sur mes propres réactions, sur mon propre corps. Infaillible me dis-je, tu parles. En cet instant, n'importe quel adversaire peut m'atteindre sans avoir besoin de forcer. Si d'habitude j'arrive à garder mon sang froid dans certaines situations, là, rien qu'un mot de travers, aussi insignifiant puisse-t-il être, suffirait pour me faire sortir les crocs. Pourquoi a-t-il fallut que ça tombe sur moi. Ne puis-je donc pas jouir de la liberté encore plus longtemps ? Un rêve qui maintenant ne m'est plus possible d'avoir. Que je suis pathétique de penser ainsi. Pitoyable même, au fond, en mon fort intérieur je me moque de moi-même, je méprise la faible personne que je suis devenu à la réception de ce vulgaire morceau de papier. Où est donc cette rage quotidienne qui est la mienne ? Ce concentré de sauvagerie pure que renferme habituellement mon regard. Une hargne qui jusqu'à maintenant ne m'avait jamais quitté. Une lettre suffirait donc pour briser mon âme. J'espère bien que non. Il en faut bien plus pour me détruire. Je ne me laisserai pas dévorer aussi facilement et si pour reprendre mes esprits je dois faire une rencontre brutale avec la table, je suis prêt à le faire, au risque d'attirer l'attention sur moi, j'en ai rien à faire.

Une seconde, un tintement, rien que ça suffit pour me suspendre dans le temps et m'obliger à me stopper dans mon élan. Quelqu'un venait de franchir la porte d'entrée. Sans même regarder, comme pris par un pouvoir de divination, les fourmis grouillantes dans mon estomac me firent bien comprendre de qui ça pouvait bien être. Une connaissance de toute évidence et pas n'importe laquelle : Mon rendez-vous indésirable. Que c'est monstrueux de ma part de parler ainsi d'elle alors qu'elle ne m'a rien fait. Elle qui pourtant, au lieu d'étudier comme son aînée, passe une bonne partie de son temps avec moi lorsque je viens leur rendre visite. Je doute que se soit par plaisir qu'elle le fasse à chaque fois, suffit de voir ma manière de la taquiner par moment, lui faisant même passer des épisodes bien désagréables. Un passe-temps, un jouet, je ne devrais pas la voir sous cette forme-là, c'est irrespectueux envers elle, bien que je ne peux pas nier le fait qu'elle me rend bien mes gamineries parfois, en particulier quand au final je subis les remontrances de sa sœur, la pire punition qui soit. À côté de moi je sens que ça bouge mais, je ne daigne pas tourner la tête dans sa direction de crainte de me rendre compte que pour moi, ma vie paisible prend un chemin différent que celui  que j'avais prévu. Foutu système. Bien que le ton n'y est pas, dans sa voix j’aperçois comme à chaque fois qu'elle s'adresse à moi, cette tonalité que je n'ai aucun mal à assimiler. Douce, féminine et très agréable malgré toutes les mauvaises impressions que je me donne sur son sujet. C'est avec surprise que je prend conscience de la fin de mes tremblements qui jusqu'à maintenant m'étaient insupportables, comme si son apparition en était venu à bout sans le vouloir. Mon stresse viendrait-il de s'envoler ? Serait-ce le fait d'avoir été dans l'attente de voir son comportement vis-à-vis de ce bouleversement qui me m'était dans cet état ? Tant de questions et pas une seule réponse. Sa droiture ne trahit pas le personnage qu'elle s'est forgée avec le temps. À peine vient-elle d'arriver qu'elle rentre directement dans le vif du sujet. Elle n'a pas tort, il n'y a pas de temps à perdre dans les discussions inutiles, plus vite ont en parle, plus vite se sera réglé.

-Pas trop le choix j'imagine...Déclarais-je dans un profond soupir alors que je repose ma tasse. -Tôt ou tard, que se soit par nous que par eux, elles finiront par l'apprendre. Autant rester en bons termes et les rassurer que ce n'est pas avec un inconnu que tu te retrouves. Ta mère en sera soulagée je pense.

Pour tout avouer, ce n'est pas tant Élisa qui me préoccupe le plus mais principalement sa fille, Akane. Comment va-t-elle prendre la nouvelle ? Sera-t-elle heureuse pour sa petite sœur ? Et pour moi ? Qu'en sera-t-il ? Quelle sera sa réaction lorsqu'elle apprendra que je suis marié à quelqu'un ? En aura-t-elle rien à faire ? Au fond de moi j'espère tout le contraire. Je souhaite qu'elle en soit bouleverser, qu'elle ne l'accepte pas. Oui, j'ai peur de voir que pour moi elle ne ressent rien, qu'elle ne m'ait jamais vu comme un homme et surtout comme un prétendant. Je ne suis pas sûr maintenant que se soit une bonne idée que de rapporter la nouvelle. Je ne me sens pas capable de faire face à cette réalité. Ne peut-on pas uniquement le dire à sa mère ? Mes doigts se crispent. Je me fais du mal alors que rien n'est encore fait, le plus difficile reste à venir.

-Concernant les formalités, je n'ai pas prit la peine d'y jeter un coup d’œil et ceux qui m'en on parler se sont abstenus de trop en dire. Je sais juste qu'il y a plusieurs clauses que nous allons devoir respecter si nous ne voulons pas nous faire "répudier". Oui, c'est ainsi que je vois les choses. Si tu n'obéis pas, tu peux t'attendre à dire au revoir ta vie. -Élisa-san doit être au courant de ces « devoirs conjugaux ». Peut-être devrions nous lui demander quand on la verra. À moins que...

De ma poche je sors mon téléphone portable pour y jeter un rapide coup d’œil. Mes paupières se plissent à la vue d'un icône inconnu au bataillon. D'une impulsion j'accède à un document texte qui, dès la première ligne, hérisse mes poils. Rien que lire le blabla sur le respect et l'obéissance envers cet organisme me fait bouillir de rage et m'ôte l'envie d'en lire d'avantage au point même d'en claquer la coque sur la surface plane de la table. Ma colère est facilement lisible je pense. Savoir que je suis manipuler m'énerve. Du fond noir de mon café, je tourne la tête légèrement, laissant alors mes pupilles se poser sur la silhouette blanche qui est venue me rejoindre. Ce n'est que maintenant que je me décide enfin à la regarder, elle qui pour moi est une précieuse camarade. Bien que nous ne soyons pas du même âge, elle n'en reste pas moins une fille avec qui j'ai passé de nombreuses années. Je ne devrais pas me montrer aussi venimeux avec elle alors qu'elle n'a rien demandée pour se retrouver dans pareil situation. Discret est se sourit qui tire sur mes lèvres alors que je croise la double lueur de ses prunelles. Bleu et vert, un mélange qui lui va étrangement bien.

-Humpf. On a un peu de temps. Élisa-san ne rentre pas avant 19h il me semble...Manges quelque chose. Te connaissant, si tu n'as rien dans l'estomac, tu ne va pas tenir. Boule de nerf que tu es !



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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyJeu 15 Déc - 9:47


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-Pas trop le choix j’imagine….Tôt ou tard, que ce soit par nous que par le système, elles finiront par l’apprendre. Autant rester en bon termes et les rassurer que ce n’est pas avec un inconnu que tu te retrouves. Ta mère en sera soulagée, je pense.

Ma mère ou Akane ? -pensai-je tout bas. Je savais pertinemment que ce n’était pas ma douce maman qui occupait les pensées de Masaru en cet instant. Il suffisait de le connaître pour remarquer que son regard s’était assombri et que ses lèvres pales s’étaient un tantinet pincées, sans parler de la manière dont il serrait la hanse de sa tasse à café au point de s’en faire blanchir les phalanges. Mes mains aussi crispées que les siennes sur la carte du menu, je me demandai si dans sa poitrine meurtrie son cœur battait en ce moment d’une douleur égale à la mienne. Son attention à mon égard rasait les pâquerettes, je le constatai toujours avec amertume. Si seulement notre amour avait le même sens, nous n’éprouverions aucune souffrance. S’il m’aimait, tout serait parfait. Je suis tellement égoïste.
Masaru me frapperais-tu, si tu savais combien je suis détestable ? Je n’en doute pas que oui.

-Peut-être bien. Un jus d’orange s’il vous plait. -réclamai-je, à l’intention d’une serveuse.-

Dire qu’Akane est à n’en pas douter amoureuse de toi. J’ai vu la photo qu’elle cache dans son petit portefeuille en cuir noir. Je ne sais pas où vous étiez allés, mais dessus vous resplendissez d’une joie que je ne connais pas. Jamais, je ne t’ai vu plus magnifique sourire que sur cette image-là. Tu n’imagines même pas combien cela m’a donné envie de vomir. Et je me hais pour ça. Etre incapable de vous regarder avec bienveillance, mon seul esprit hanté par la peur de vous voir tous les deux heureux. J’ai eu tant de fois envie de déchiqueter ce morceau de papier, cette mémoire si chérie de vous et dont je ne fais aucunement parti. Votre affection piétine mon cœur. Elle en a fait un ramassis de pots cassés des plus laids. Je suis hideuse, il n’y a pas à se tromper sur le sujet. Je suis lucide là-dessus, ce n’est pas pour autant que je te dirai la vérité. Tu ne sauras pas qu’Akane tient à toi. Je serais ta femme et l’unique. Je finirai bien par te hanter à mon tour. Faire en sorte d’occuper ta tête et d’habiter ton corps, c’est mon combat depuis des années. Maintenant que la vie me donne une chance de le gagner, je ne vais pas laisser la bride me glisser entre les doigts. Je t’aime fiévreusement, égoïstement, très mal peut-être, mais je t’aime. C’est désolant, je me fais l’effet de la garce dans mon manga favori. Avant, je m’imaginais la claquer à longueur de pages, à present je me sens proche d’elle.
-J’ai vraiment le mauvais rôle de l’histoire. -soupirai-je tandis qu’on venait m’apporter ma commande.-

Il faut que j’arrête de me flageller intérieurement, à force je vais devenir rouge et bleu.

-Donc tu veux qu’on demande à maman ? Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. -affirmai-je alors que je l’observais fouiller dans son portable, à la recherche de quelque chose qui m’échappait.- Honnêtement, aucune mère n’aurait envie de décrire ces choses-là à son enfant….

Je ne vois absolument pas maman m’expliquer ce que je devrais faire avec mon mari. Il est évident que les devoirs conjugaux doivent impliquer du sexe. Je ne le conçois pas autrement. Masaru y a-t-il réfléchi ? A tous les coups, il n’y a pas songé une seule seconde. Je dois lui paraître trop innocente ou, alors, cela doit lui aller au-dessus de toute pensée pour qu’il considère, ne serait-ce que l’idée de coucher avec moi. Je le sais insensible à mon charme, mais je crains qu’il le soit tant qu’il ne bande même pas en me voyant nue. C’est cru, cependant c’est ça. Mon dieu, que faire si je ne  lui fais pas plus d’effet qu’une moule à son rocher ? J’ai le cafard. Le bruit de la porte derrière nous carillonne, un nouveau client vient d’entrer. J’attrape le jus d’orange qu’on m’a apporté. Il est d’un jaune canari très frais et merveilleusement parfumé. J’aimerai être aussi ensoleillée que son goût. Je voudrais rayonner d’une manière similaire, être vitaminée et délicieuse en bouche. En tout cas, je n’ai pas de rêve plus fou que de voir Masaru aussi assoiffé de ma saveur qu’un homme d’eau après la traversée du désert.
-Humpgf. On a un peu de temps. Elisa-san ne rentre pas avant 19h, il me semble…Mange quelque chose. Te connaissant, si tu n’as rien dans l’estomac, tu ne vas pas tenir. Boule de nerf que tu es !

Tiens me connaitrait-il un tantinet ? C’est vrai que nerveuse je mange comme quatre. Toutefois sa façon de me parler me rappelle celle d’un père à sa fille, ou pis celle d’un grand père à une demoiselle de dix ans. Je ne suis pas assez crédule pour croire à une attention particulière de sa part. Il ne fait que retarder l’heure de la visite. Parce qu’il est effrayé. Il a peur de faire face à ma sœur ainée. Il ne veut pas lui annoncer. Il ne voudrait jamais lui dire. Pauvre Masaru qui en ce moment doit se ronger les sangs. J’en aurai mal au cœur pour lui, si je n’étais pas trop occupée à souffrir du mien. J’en aurai mal au cœur pour lui…Je me décidai à le fixer droit dans les yeux. J’ai envie de ne plus lâcher ses prunelles bleues et de lui crier : Arrête, arrête de faire semblant. Crache le morceau, vas-y. Tu en as envie n’est-ce pas? Cette situation te débecte tellement. Etre fanciée à Aiko, pas à Akane, à Aiko, ça te déprime, pas vrai ? Tu ne fais que pleurer en silence depuis dix minutes. Tu ne fais que forcer le sourire. J’ai appris chaque signification de tes mimiques, je connais du tressaillement de ta mâchoire qui intime ta colère, à l’ourlée de ton doux sourire qui signifie l’amour. Tu ne peux pas bluffer Masaru. Je suis éprise de toi depuis bien trop de temps, de mois, de semaines, de jours et de minutes, pour que tu ne me trompes d‘un clin d‘œil. Si aujourd’hui était un vendredi habituel, peut-être y parviendrais-tu. Mais on vient de nous marier et c’est ta vie qui s’écroule, ton rêve et tes fantasmes. C’est une déception récente d’une nuit à peine, comment pourrais-tu la ravaler ? C’est déjà une prouesse que tu me confrontes sans sourciller, qu’il n’y ait que cette aura tendue et tes annexes frémissants de rage pour exprimer ce qui t’agite. J’ouvris la bouche.
Je n’ai pas faim, car tu en aimes une autre, ma sœur qui plus est.


-C’est vrai, je serai prête à manger un régiment entier. Ça te dit qu’on partage un plat ensemble ?

Lâche.

-Pourquoi pas des pâtes à la carbonara et une pizza tomate-mozzarella, j’adore ça ?

Trouillarde.

-Et, puis j’aimerai qu’on discute…on va être marié quand même. Tu aimerais combien d’enfants ?

Je ne veux pas voir tes regrets.

-Haha, bien sûr je plaisante.

Je ne veux pas voir ta peine.

-Et, pour Akane, ne t’en fais pas….Elle ne peut pas apprendre pour nous dans l’immédiat. Elle est en voyage scolaire pour un mois. Un échange avec Momo, tu as oublié ? Elle m’a dit t’avoir envoyé un message hier.

Je ne veux pas voir que tu ne m’aimes pas.



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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 13 Aoû - 21:41


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Comment fait-elle pour ne pas être perturbé par cette dernière nouvelle ? Je ne sais vraiment pas. A-t-elle toujours était d'un naturel calme ? Pas à ce que je sache. J'ai toujours vu chez elle une jeune femme pleine d'énergie avec du répondant. Comment se fait-il qu'elle ne montre pas d'avantage les crocs face à cette nouveauté qui vient s'incruster dans sa vie ? Moi-même j'ai du mal à contenir cette rage qui bout en moi. Je n'ai qu'une seule envie : mettre mon poing dans la figure de l'individu qui a mis en place ce satané système. Sous la table, mes doigts se resserrent pour atténuer un minimum mon mal intérieur tandis que je l'entends reprendre mes paroles. Sur le coup, j'avoue ne pas y avoir réfléchit. C'est vrai que demander à sa mère n'est pas une bonne idée, cela risque même d'être assez embarrassant, aussi bien pour elle que pour nous. De toute évidence, même inexpérimenté en la chose, tout deux savons parfaitement ce que fait un couple en générale. Peut-être étions-nous trop jeunes à l'époque lorsque nous avions encore nos deux parents, mais maintenant, nous ne sommes plus dans l'ignorance. De plus, à n'en pas douter, l'indésirable Incontestable a très certainement déjà mit en place un moyen pour expliquer chacune des clauses dans le moindre détail aux couples débutants en relation humaine. Devrais-je en être admiratif pour autant ? Bien au contraire, ça ne fait qu'attiser ma haine envers le gouvernement qui se croit maître de nous. En coin, mon regard azuré se pose sur la serveuse qui vient apporter à Aiko la boisson qu'elle venait de commander. Un rictus étire mes lèvres, reconnaissant bien là la plus jeune des Kagura's. D'une certaine manière, à la voir comme ça me fait me sentir pitoyable en cet instant précis. Elle semble si forte. Je m'attendais à plus de réactions de sa part, mais il faut croire que je ne le connais aussi bien que je ne le pensais. De nous deux, je suis très certainement le plus bouleversé par cette histoire.

-Pourquoi pas.

Répondis-je tout simplement en levant déjà le bras pour faire appel à l'une personne s'occupant du service afin de donner notre commande. Si là mon regard semble tout ce qu'il y a de plus normal, il ne suffit que d'une seule seconde pour que se froncent mes sourcils à l'entente de sa blague. J'ai bien failli briser la hanse de ma tasse avec ses idioties. Ce n'est vraiment pas drôle du tout. C'était de mauvais goût. Le pire dans tout ça c'est qu'elle l'a faite exprès en sachant parfaitement que j'allais forcément mal réagir. Je préfère ne pas lui répondre et contenir mon grognement de protestation, laissant plutôt mon attention se focaliser un instant sur la carte que je présente à la jeune femme qui est venue nous recevoir. Comment puis-je décrire la surprise qui peut facilement se lire sur mon visage à l'annonce de l'absence d'Akane.

-T'es sérieuse ? Je n'étais pas courant. Pourquoi est-ce qu'elle ne me l'a pas dit directement cette idiote.

Sans perdre de temps, je jette un coup d'œil à mon téléphone, constatant qu'en effet, elle a bien pris la peine de m'envoyer un message pour me parler de son voyage. Profond est-ce soupir plein de désespoir qui s'échappe de mes lèvres. J'en viens même à secouer la tête de droite à gauche en laissant partir quelques mots dans un murmure.

-Du Akane tout craché.

Discrète et sérieuse dans tout ce qu'elle fait, elle en oublie très facilement ceux qui l'entourent dans ce genre de moment. Jamais je ne parviendrais à lui en vouloir pour quoique se soit. Du désespoir, je passe au soulagement. Mes tremblements incessants se font moins présent maintenant, mon stress vient de prendre son envol en même temps que l'éclairage de l'écran de mon portable. Un mois, je suis triste de ne pas pouvoir la voir pendant tout ce temps, mais, d'un autre côté, je suis rassuré de ne pas à avoir la mettre au courant pour notre mariage. Durant ces trente prochains jours, je veux me décharger de ce poids qui me pèse au creux de ma poitrine. Sa réaction, je n'ai plus à la craindre maintenant, du moins pour le moment. Je me rends compte que d'ici notre prochaine rencontre, il sera trop tard. Actuellement rien n'est encore fait entre moi et sa petite sœur, mais d'ici-là, se ne sera malheureusement plus le cas. Forcé d'obéir, certaines choses vont se produire entre nous. Est-ce une bonne chose finalement qu'elle soit parti si loin ? Je n'en suis plus si sûre. Lui dire maintenant ou plus tard, je ne sais pas ce qui est préférable. Mes phalanges se crispent sur la porcelaine que je porte à mes lèvres, terminant d'en extraire les dernières gouttes de son contenue amer.

-Tu m'as l'air de bien prendre la chose, toi... Ça ne te fait rien de te retrouver marier à moi ? À ton âge qui plus est. Tu viens de perdre toute ta liberté là.

C'est vrai ça, je ne suis pas le seul impliqué. Elle aussi. Pourtant, elle ne laisse rien paraître de désagréable. Je finis par poser ma tasse à côté de moi et m'empare d'un couteau pour venir découper une part de pizza dans le plat qu'on vient de nous apporter. D'une main, habilement, je me saisis du morceau que je viens de trancher pour l'amener à ma bouche, sentant déjà son chaud fumer qui met sans aucun mes papilles gustatives en éveil. Parler me donne faim, plus encore quand j'ai devant moi de la bonne nourriture. C'est sans la moindre once de compassion que je croque à pleine dent dans la pâte, me délectant de la saveur de la tomate chaude et de la mozzarella coulante, un vrai régale.

-T'as conscience de tout ce que tu perds ? Tu vas devoir vivre chez moi et être forcé de faire je ne sais quoi. Ça va détruire ton quotidien. Tu ne pourras pas avoir de petit ami. Le moindre truc qui ira à l'encontre de cette connerie nous fera enfermer.

Je mâche plus par sauvagerie que par gourmandise mon morceau de pizza. Scrutant en coin les prunelles de celle qui bientôt sera vue comme étant ma femme. J'en ai la boule au ventre rien que d'y penser. Non pas parce qu'il s'agit d'elle, mais, tout simplement parce que je me rend compte que le miroir derrière lequel se trouve le futur que je m'étais imaginé vient de se briser.

-Le pire, c'est qu'ils arrivent à nous faire croire que ça marche.

Comment peut-on trouver l'amour dans ce genre de situation ? Forcé d'être lié à une âme que nous n'avons pas choisi. J'ai la chance de déjà connaître celle-là tandis que d'autres se retrouvent avec un parfait inconnu. Je ne peux pas m'empêcher de renier ce fichu système, je ne peux pas m'empêcher de le haïr, de lui faire des reproches. Pourtant, au fond de moi, je sais bien qu'il n'est pas si mauvais que ça. Suffit de regarder autour de nous, chez nous même. Ma mère a vécu dans le bonheur, elle était amoureuse de mon père tout comme l'était Élisa et son mari. Ce sont des exceptions, jamais je ne pourrais aimer quelqu'un en étant forcé de le faire. C'est inconcevable, totalement impossible et surréaliste.

-T'en penses quoi toi sincèrement ?



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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 13 Aoû - 21:43


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-T'es sérieuse ? Je n'étais pas courant. Pourquoi est-ce qu'elle ne me l'a pas dit directement cette idiote.

-Du Akane tout craché.


C'est vrai, c'est du Akane tout craché. Tu es tellement soulagé que la tension te quitte en un battement de cils. Il suffit que tu comprennes qu'onee-san ne sera pas de la partie pour que cette ligne dure et tendue que formait ta mâchoire se relâche. Le stress s'envole, tu es libre pour quatre courtes semaines de ne pas avoir à l'affronter. Le sourire que tu remets en coin sur tes lèvres me fait dire que j'ai réussi mon coup. Je retrouve le Masaru de mon quotidien, impassible dragueur et entêté. Tu es tranquille jusqu'à ce qu'elle remette un pied sur le sol terrien. Jusqu'à ce que tu es à confronter son doux visage de porcelaine et ses grands yeux bruns. Mes dents se brisent sur le morceau de pain à la croûte dure qu'on nous apporte en entrée comme mon cœur sur mes côtes. Il va encore falloir que j'englue l'hémorragie. Je me mets à émietter la mie. Le service est efficace, la pizza suit bientôt. La pâte en est odorante. J'ai toujours adoré la tomate et le fromage de mozzarella. Sais-tu qu'avec un soupçon de miel, c'est ce que je préfère ? Tu l'ignores, j'en suis certaine, c'est une évidence. Tu te forçais toujours à manger de la choucroute pour Akane. C'était son plat favori, mais tu l'insupportais, toi qui as l'estomac sensible et n'adore que la nourriture japonaise. Tu ne le sais pas, mais je t'ai déjà entendu vomir une fois. Tu t'étais tellement gavé juste pour la voir sourire. Elle allait partir en voyage scolaire et maman avait préparé ce plat, tu n'avais pas osé dire que tu détestais. Tu es si mignon et tendre, quand il s'agit de ma sœur. Toute cette attention que tu lui donnes, cette douceur que tu n'as que pour elle, c'est ce qui m'a fait tomber amoureuse de toi. Elle est ta princesse. Je suis la sorcière.
-Tu m'as l'air de bien prendre la chose, toi... Ça ne te fait rien de te retrouver fiancée à moi ? À ton âge qui plus est. Tu viens de perdre toute ta liberté là.

-T'as conscience de tout ce que tu perds ? Tu vas devoir vivre chez moi et être forcé de faire, je ne sais quoi. Ça va détruire ton quotidien. Tu ne pourras pas avoir de petit ami. Le moindre truc qui ira à l'encontre de cette connerie nous fera répudier.


Un pic. Deux pics. Il enfonce le clou. À l'entendre parler, j'ai l'impression que c'est presque un viol qu'il s'attend à subir. Quoi que, la réalité ne soit peut-être pas si différente de ce qu'il sous-entend et imagine. En même temps, qu'attendais-je de sa part ? Il connaît mon tempérament, je suis du genre impulsive et je n'ai pas la langue dans ma poche. En tout cas, je ne l'ai jamais eu en sa compagnie. C'est donc compréhensible qu'il soit septique face à mon manque d'indignation. Si je joue la comédie de la fille bonne sous tous rapports au lycée, je n'ai pas réussi à lui cacher mes nombreux défauts, ou devrais-je plutôt dire : pas cherché. J'exècre l'idée qu'il me compare à Akane, alors j'ai tout fait pour ne pas lui ressembler. Je la jalouse en vérité à un point qui m'effraie. Et, ce qui est triste, c'est que la culpabilité ne m'étreint guère la gorge. J'ai envie d'être heureuse et je trouve que l'excuse de la faiblesse humaine suffit à me pardonner. J'aimerais n'avoir aucun regret. C'est trop compliqué. On bâtit toute notre existence comme un château de cartes. On l'appuie sur des bases instables que la tempête peut balayer d'un seul souffle. Cependant, chaque pan que nous perdons, chaque mur ébréché est l'occasion d'un nouveau départ. Il n'y a jamais de fin. On peut toujours décider de changer. On peut toujours tout recommencer. C'est une phrase d'un camarade. Un beau brun du nom de Takeshi. Je l'apprécie beaucoup. Je comprends cette philosophie.
-Non ça ne me fait rien. -confirmai-je.- De toute façon, j'aurai dû finir marié. Je ne comptais pas avoir de petit- ami, tu sais. À quoi bon si c'était pour devoir m'en séparer au final ? Depuis le début, on est tous les trois destinés à finir là-dedans. Honnêtement, je suis même heureuse que ce soit toi et pas un parfait inconnu. J'aurai pu tomber sur un homme violent, ou un alcoolique. Imagine, si j'avais fini avec un pervers ? Au moins, tu es un ami et je peux te faire confiance. Je sais que tu ne me feras pas de mal. -débitai-je avec assurance.-

Est-ce qu'il a déjà songé au fait qu'Akane se mariera à un autre ? Je préfère ne pas en faire la réflexion. Je le vois d'ici prendre la pâleur d'un linge ou la rougeur symbolique d'un taureau en colère. Aucun doute que le simple fait d'imaginer Akane appartenir à un garçon doive le mettre dans tous ses états. Bien que lui se permette de draguer à ce que j'ai cru comprendre. D'ailleurs, cette idée me rend aussi folle de jalousie qu'il ne doit se sentir haineux à l'idée du mariage de ma sœur. Avec un petit soupir, je récupère mon téléphone portable et envoie un message à maman « Sois tranquille, je suis mariée à un homme bien. Tu le connais. » Je tiens à la rassurer, elle qui se fait un sang d'encre depuis hier. Elle n'a pas dormi à cause de la nouvelle et m'a préparé pleins de petits croissants frais pour le matin. Un moyen de me réconforter. Elle doit s'inquiéter de mon mental, craindre que je craque et ne fasse une bêtise. Elle a toujours été si soucieuse et maternelle, en dépit de ses absences. Je suis étrangement surprise qu'elle n'ait pas envoyé de sms à Masaru d'ailleurs. Elle aime lui parler, d'Akane surtout. Enfin, cela me concerne en particulier, donc, aucun rapport avec ma magnifique brunette de frangine. Elle n'a sans doute pas vu l'utilité d'appeler son « fils adoptif ». Ou alors c'est que notre très cher étudiant en médecine n'a pas vérifié ses mails correctement.  J'eus une vague grimace qui se ponctua par un petit retroussement de nez. Il fallait que je donne l'illusion d'être plus détendu. Mes doigts glissèrent le long d'une part de pizza que je tirai tant que mal dans mon assiette. La pâte collait et me donnait l'expression d'être trop élastique. J'avais l'impression de manger du carton. Toutefois, ce n'était pas le cuisinier qui était en cause, c'était mon humeur.
-Le pire, c'est qu'ils arrivent à nous faire croire que ça marche.

-T'en penses quoi toi sincèrement ?


Là, c'était une grande question. Comment répondre ? De tous, j'avais eu l'improbable et inespérée chance de tomber sur la personne que j'aimais. Aussi, quel regret avais-je à avoir ? Le fromage suspendu à mes lèvres, long et caoutchouteux, j'essayai de réfléchir, puis avaler sans m'étrangler. Qu'aurais-je-fait si les Anciens ne m'avaient pas promise à Masaru ? Aurais-je pleuré ? Aurais-je crié ? Je saisis mon verre de jus de fruit vide et le portai à mon menton pour l'y taper. La fraîcheur de la glace me fit frémir.
-Je suppose... que j'ai envie d'y croire. Je suppose que si on ne peut pas tomber amoureux, je voudrais tout de même avoir une relation proche avec mon mari. Je veux dire si on doit être ensemble, alors pourquoi ne pas y donner sa chance ? C'est mieux que de pleurer pour l'éternité sur une liberté qu'on n'aura jamais ? Peu importe avec qui on m'aurait marié, j'aurai tâché de faire bonne figure.

Les iris bleus de Masaru croisèrent les miens. Somptueux, comme à chaque seconde qui passe et s'enfuit pour ne plus revenir. Il avait de la sauce tomate au coin de la bouche. Une idée traversa mon esprit, vive et osée à cette constatation insolite. J'écartai la pizza au préalable. Mon ventre tapa dans le bord de la table et mes seins raclèrent sur la surface de celle-ci alors que je m'approchais soudainement. D'un geste léger, je vins ainsi essuyer l'ourlée des lipes de Masaru. Une envie de faire disparaître cette tache rouge sur sa peau d'albâtre, qui de près, comme de loin, me semblait parfaite. Il n'avait été marqué que d'une seule et infime cicatrice à un endroit derrière le lobe d'oreille. J'en ignorais l'origine. Je me raclai le palais.
-Dans le contrat pour le rapprochement.... -attaquai-je-.

Mes genoux se mirent à trembler sans que je ne puisse les arrêter. Ils ne cessaient plus de s'entrechoquer pareille aux jambes d'un crabe quand il s'enfonce dans le sable.

-Une cousine m'a dit qu'on doit s'embrasser au moins une fois par jour. -déglutissais-je sans m'éloigner.-

Mon souffle caressa le sien. Je me mis à le scruter et attendre un refus sec.

S'il se plie.... Ce sera mon premier baiser.

Mais....il ne se pliera pas. Je me rassis avec un faux sourire.

-Oublie, ce serait bizarre qu'on s'embrasse. J'aurai l'impression de toucher mon frère.

Je pris mon sac de cours par terre et en sortit un paquet de cigarettes.

-Tu as du feu ?

J'ai honte, car c'est un mensonge pour qu'il me trouve plus adulte.



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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 13 Aoû - 21:44


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Égoïste, c'est bien là le mot qui me correspond le mieux en ce moment. Depuis la découverte d cette lettre, je n'ai fait penser qu'à moi et non à la triste personne qui maintenant m'est liée jusqu'à ce que la mort nous sépare. C'est le cas de le dire. Pour sortir de cet enfer qu'est le système gouvernemental, il n'existe qu'une seule méthode : la mort de l'un des deux. Et encore, ce n'est qu'une échappatoire temporelle, ça ne durera qu'un temps, juste assez pour se remettre de la perte. Je souhaite bien évidement que ça n'arrive pas. Un délinquant peut-être, un rebelle de la société si vous voulez, mais je n'en suis pas un monstre pour autant. De plus, ça va à l'encontre de la profession que j'aimerais pouvoir exercer à la fin de mes études. Depuis le départ, je ne cesse de me morfondre sur mon cas et n'ai pas prit le temps de penser à ce qu'elle peut bien ressentir. Toute aussi concernée que moi dans cette histoire, elle est celle pour qui je devrais me prendre d'attention. Non pas parce que cela a était décidé, mais parce qu'elle fait partie des rares personnes pour qui j'attache une grande importance. Mes questions sont cruelles, je le sais parfaitement. Et pourtant, je les lâche à la manière d'un serpent qui cracherait son venin. Sa franchise me plaît toujours autant. Aiko n'est pas de celles qui tournent autour du pot pendant des heures et qui au final ne parviennent pas à faire avancer les choses. Non, loin d'être ce genre de fille, elle, elle va droit au but. Elle ne manque pas de tact c'est vrai, mais au moins, elle va dans le vif du sujet. Elle ne se laisse pas distraire, elle dit ce qu'elle pense. Sur ce point, elle et moi, nous nous entendons à merveille. Je peux me relâcher en sa présence, je n'ai pas d'image à donner, elle sait comment je suis et surtout qui je suis.

Elle marque un point qui bien malgré moi, laisse une sensation semblable à un couteau sur la gorge. Plus les mots filent entre ses lèvres et plus je sens cette lame invisible marquer ma chair à l'en faire saigner. C'est vrai. Je ne peux pas le nier. Bien que j'ai tout fait pour ne pas y penser, elle a le don pour ramener sur la table les mauvaises cartes. Dans ce système, je ne suis pas le seul impliqué. Dans ce monde, je ne peux pas choisir Akane. Je sais très bien qu'elle également n'aura pas la possibilité de choisir la personne qui deviendra son conjoint pour le restant de ses jours. Même si je ne lui suis pas destiné, au fond de moi, je me suis promis d'être toujours là pour elle. Que se soit dans les bons comme dans les pires moments, je serais là pour répondre à son sourire ou bien recueillir ses larmes. La laisser entre les mains d'un autre que moi m'est tout bonnement impossible à imaginer. Les Kagura's, sur le lit de leur défunt, j'ai juré d'être celui sur qui elles pourront compter. Quand bien même ce maudit système me mettra des bâtons dans les roues, je parviendrai quoiqu'il advient à m'en défaire. A-t-elle vraiment de la chance de tomber sur moi ? Moi qui n'ai rien de bon à lui apporter ? Sur mon faciès, un sourire s'est vu dessiné à sa réponse qui ne fait que me mettre face à la réalité. Un rictus qui mêle nervosité et amusement. Existe-t-il réellement pire que moi sur cette terre ? J'ai du mal à le croire. Je ne peux toutefois pas contester les exemples qu'elle vient de me donner, ce qui me fait hocher la tête alors que je termine d'extirper de ma part un énième morceau fondant.

Je suis surpris de voir que cette histoire ne l'effraie pas. Ou plutôt, ne l'énerve pas. Elle qui d'habitude est du genre explosif, elle ne laisse rien paraître, elle ne laisse rien se faire entrevoir. Infaillible est le petit bout de femme qu'est Aiko Kagura, enfin, ancienne Kagura. À partir d'aujourd'hui, tel l'a voulu l'Incontestable, elle portera dorénavant le nom effroyable qu'est le mien : Hishima. Qu'est-ce que ça peut bien faire de porter maintenant ce qui fut mien durant ces dernières années ? À m'entendre, je semble cruel avec elle alors que cette amertume est dirigée en réalité contre moi-même. Moi qui depuis bien longtemps me suis bercer dans une douce illusion, un rêve où j'associai le prénom de sa sœur à mon nom. Un message, il n'a suffi que d'un simple maudit courrier pour faire s'envoler ma rêverie, me laissant alors voir apparaître noir sur blanc un prénom constitué seulement de quatre lettres et non cinq. Je souffre. Oui, je souffre et pleure intérieurement de ne pas pouvoir être avec celle que j'aime. Mais la petite a encore une fois raison sur une chose. Je ne peux cette-fois encore rien dire là-dessus. J'ai beau voir le mal autour de moi, je sais qu'elle n'a pas tort dans sa vision du monde. Si on nous a réunis, c'est qu'il doit très certainement y avoir une bonne raison non ? Peut-être devrais-je accorder une chance à cette union forcée...

-Et puis quoi encore...

C'est vrai que rendre la chose plus agréable n'est en soi pas une mauvaise idée. Là je m'énerve parce que ça vient de me tomber dessus, parce que je suis pris par la déception de ne pas pouvoir être avec celle que je chéris. Mais en soi, que se soit une autre ou bien Aiko, je n'ai tout de manière pas d'autre choix que de me plier aux lois sous peine de me faire couper la tête. Radical, c'est sûr, mais l'évidence est là. Je dois obéir sinon le fouet m'attend. Qu'est-ce qui est le mieux au final ? Que je me retrouve avec elle ou une inconnue ? Peut-être que la nouvelle serait mieux passée si ça n'avait pas était elle. Je ne peux malheureusement pas m'empêcher de le penser. Pourquoi a-t-il fallut qu'il en soit ainsi ?! Pourquoi ! La seule réponse qui me vient n'est pas celle que j'attendais. Elle me surprend même de bien des façons. Je n'y avais pas fait attention, mais, j'ai baissé ma garde sans m'en rendre compte. Si bien qu'elle en a profité pour passer la barrière et avoir sur le coin de mes lèvres un contact qu'elle n'a que très rarement eut l'occasion d'avoir. Une brise douce et froide, voilà l'effet qu'elle produit sur ma peau brûlante d'une haine renfermée. Mes yeux s'écarquillent alors qu'elle me fixe des siens et me laisse sentir contre mes lèvres son souffle chaud.

-Ton amie est bien renseignée...

Lâchais-je alors qu'elle se retire telle la féline qu'elle est. Une tigresse, c'est bien à cet animal que j'aime la comparer. Une fauve sauvage qui n'hésite pas à sortir les griffes lorsqu'on vient la déranger dans ses projets. Joueuse et taquine, elle sait comment me faire réagir, elle sait quoi faire pour y parvenir. Je n'aime pas ça. Si sa sœur est impassible, elle au contraire sait s'exprimer. « S'embrasser au moins une fois par jour », je n'aime déjà pas cette clause. Comment veulent-ils que j'échange avec elle un baiser alors que je ne l'ai toujours vu que comme une petite sœur. Ce serait malsain. Pourtant, je sais bien que je ne vais pas avoir le choix que de m'y plier si je ne veux pas avoir droit à une petite visite d'hommes en noirs. Un grognement file entre mes lèvres, une habitude qui décidément prend de l'ampleur. Je m'apprêtais à extraire un nouveau morceau de ma part pour me changer les idées, mais il faut croire que la petite a lu en moi pour ça. De son sac, elle en sortit un paquet qui n'a rien à faire là. Le pire étant qu'elle en vient même jusqu'à me demander si j'ai du feu... Du feu quoi. Est-ce qu'elle se fout de moi ? J'ose espérer que ce ne soit là qu'un jeu et que rien de tout ceci n'est réel, sinon, je ne donne pas cher de sa peau. Mes yeux s'écarquillent à la vue de cette maudite boite cartonnée, montrant alors sans grand mal la surprise qui vient de me sauter au visage, mais également de la colère ou bien peut-être de l'indignation.

Lui crier dessus n'est pas la bonne solution et ça ne ferait qu'attirer l'attention sur nous. Ce que je ne veux pas. Bien qu'étant des habitués, ils peuvent toujours nous expulser afin d'éviter un scandale. Mon cœur balance, mes muscles se crispent. Narquois est ce sourire qui vient de prendre possession de mes lèvres. De la même manière qu'elle, je me suis levé pour me pencher au-dessus de la table, me rapprochant ainsi d'elle avec mon regard planté dans le siens.

-Tu te fous de moi n'est-ce pas ?

Ne puis-je m'empêcher de lui demander avec ce petit ton dans ma voix qui trahis bien mon état d'énervement.

-Avoue que m'embêter est ce que t'aime le plus faire. Depuis quand est-ce que tu fumes toi ? J'imagine que ni ta mère, ni ta sœur sont au courant n'est-ce pas ?

Des questions qui filent alors que mes mains s'avancent vers elle. L'une se posa sur sa semblable alors que la seconde, habile de ses doigts, lui enlève son paquet.

-Ne me répond pas. Je ne veux pas savoir. Ce n'est plus important maintenant puisque tu ne vas plus fumer... Je t'interdis de le faire, je refuse que toi, Aiko, te mette à fumer.

Je ne lui laisse pas vraiment le choix en fait. Ce n'est pas parce qu'elle est la petite sœur d'Akane que je n'aime pas l'idée qu'elle puisse fumer, mais bien pour ce qu'elle représente pour moi. Malgré les apparences, elle fait partie de mon passé, de mon présent, et maintenant de mon futur. Entre mes phalanges, les barrettes de la mort se retrouvent écraser sous la pression que j'exerce.

-De plus...J'ai décidé d'arrêter aussi. Si tu t'y mets de ton côté, ça ne va pas m'aider. Tu ne voudrais pas me nuire n'est-ce pas ? Plus maintenant tout du moins.

Je laisse mon souffle caresser ses lèvres encore un instant avant de revenir prendre place dans le fond de mon siège avec toujours dans le creux de ma main, l'objet que je venais de lui confisquer. À l'époque, il est vrai qu'elle s'amusait à passer son temps en me faisant tourner en bourrique. Maintenant qu'elle et moi sommes unis par les liens faussement sacrés du mariage, peut-être arrêtera-t-elle. Ce serait pour moi, un grand soulagement. Bien qu'indésirable, c'est dans le fond de ma poche que vient se nicher ma nouvelle acquisition avant que ne s'échappe de ma bouche un profond soupir.

-L'histoire de s'embrasser au moins une fois par jour n'est pas fausse tu sais. Mais il n'y a pas que ça. T'en sauras d'avantage une fois qu'on sera chez moi. Normalement, sur le moniteur, tu devrais pouvoir y trouver les clauses auxquelles on devra obéir... Néanmoins, actuellement nous sommes en train de remplir l'une d'entre elles.

En effet, il est stipulé que le couple doit partager un repas ensemble, ce qui est le cas non ? Après il est dit aussi qu'on doit partager une activité. Est-ce que faire ses valises pour son emménagement chez moi compte ? J'espère bien que oui, ça m'évitera de me prendre la tête avec ça. Du coin de l'œil je peux voir la quantité de nourritures diminuer au fur et à mesure que le temps passe. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à cette folie qu'est celle de devoir nous embrasser au minimum une fois dans la journée. Comment suis-je sensé l'embrasser alors que je ne l'ai jamais vu comme une femme, une prétendante, une proie même. C'est malsain, je ne peux pas faire ça. Pourtant, je sais très bien que je vais devoir le faire un moment ou un autre. Mais là, tout de suite, je ne peux pas. Peut-être en serais-je capable lorsque nous serons chez moi. Mais là, ça m'est impossible. Mon regard se perd un moment sur sa fine paire de lèvres légèrement rosées.

-Tu sais que chez moi c'est petit ? Tu n'auras pas le même confort que chez toi. Mais bon, ce n'est pas comme si tu avais le choix en même temps. On est forcé de vivre sous le même toit et de passer la nuit dans le même lit. Je marque une courte pause, juste assez pour terminer de manger, l'appétit s'étant un peu effacée avec la discussion. -Maintenant que j'y pense. Tu seras la première à découvrir mon appartement.




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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 13 Aoû - 21:45


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Forcément que cela l'avait énervé, je n'en espérais pas moins. Le simple fait de le savoir horripilé a toujours été une des sources de ma joie.  Sa colère équivaut à 60 secondes de pur bonheur dans ma vie. Une trouble minute où, la tendre violence qui émane de lui me donne plusieurs merveilleux frissons. Ceux-ci me parcourent les reins et m'électrisent tout entière. Je ne le sens jamais plus concerné que quand il m'engueule, laps de temps court durant lequel je ne suis plus la petite sœur d'Akane, mais une gamine capricieuse qui lui tape littéralement sur le système : Aiko, juste Aiko. Je fumerai cent paquets pour avoir ça encore et encore, l'usant jusqu'à le rendre obsolète. Il n'y aura jamais rien de plus agréable ici-bas que d'être le centre de ses pensées. Jamais. Un petit sourire malicieux sur le bord des lèvres, je le laisse m'arracher des mains mon paquet. Il me paraît si beau à me dévisager de ses yeux foudroyants. Masaru sais-tu que tu es à damner quand tu es furieux ? Je voudrais que tu me violes deux mille fois. Il peut bien me juger dévergondé, si, la récompense est cinq minutes de son attention et sa voix chaude qui me parle comme un amant jaloux à sa fiancée, je suis prête à me droguer. Son souffle haché frotte sur ma bouche, il a une enivrante odeur mentholée. J'ai envie de l'embrasser, de sucer la langue rose que j'entrevois entre ses dents bien rangées et de boire sa salive à lente gorgée. Je déglutis. On est si prêt, que, j'en mouillerai. Il se retire néanmoins avant que je ne puisse céder à cette énième vulgarité. Masaru que penserais-tu, si tu savais que ta simple présence m'excite au point de jouir ? Pas grand-chose d'agréable, je le crains. Il faut croire que je suis devenue une sacrée effrontée. Elle est loin cette enfance sage, où, jouer à la poupée suffisait à te remplacer. Qu'est-ce-que je devais emmerder à maman à lui réclamer un Ken aux cheveux blancs inexistant. Cela me fait penser que je n'ai jamais su pourquoi tu n'as pas tenté le manequinat. Dragueur comme tu es, et avec ton physique, ça aurait pu être le paradis pour toi. Tu aurais eu des dizaines de beautés à tes pieds. Une bande de minettes dévouées qui auraient passer leur vie à te regarder sans arrêt. Pas que je regrette que tu ne l'es pas fait, parce que, franchement, me masturber devant ton poster alors que tu te fais toutes les cruches anorexiques du quartier n'est pas mon fantasme idéale. Mais, au moins, Akane n'aurait peut être pas été ta préférée. C'est vraiment moche la jalousie.
-C'est très cavalier de me donner des ordres. Enfin; tu es mon mari et tu n'as pas tort, donc je vais tâcher de m'abstenir. -lâchai-je, molle, tout en tapotant mon verre qui produit sous la pression une mélodieuse vibration.- Et loin de moi l'idée de te nuire, je ne fais que taquiner, tu le sais bien.

Comme si je pouvais te faire le moindre mal, je ne supporterais pas de te voir saigner. Ce qui deviendra ton cas aussi à mon avis, car cette colocation forcée va obligatoirement te pousser à me considérer. Qui est le brillant philosophe qui a dit qu'on ne forçait personne à aimer déjà ? Il n'avait de toute évidence pas envisagé qu'un système comme l'Incontestable puisse être créé.

Tu trouves qu'on remplit une clause toi ? -poursuivis-je pour le provoquer.- Et ne t'en fais donc pas, je suis ravie à l'idée de vivre dans ton appartement. Ce sera plus sympathique que dormir seule, il fait très froid en hiver. -minaudai-je.-

Je viens étouffer dans ma main, du mieux possible et de façon maladroite, un rire heureux. Être la première à découvrir l'appartement de mon époux, me réjouis d'une force peu commune. Ce territoire inconnu, dont même ma chère aînée brune ne connaît point l'embrasure, je vais l'arpenter de fond en comble. Mon cœur en vrombit d'une allégresse qui donnerait à un cochon des ailes. Évidemment Masaru est un étudiant et je suis une lycéenne sans revenu, en clair nous sommes tous deux à la limite de la pauvreté -si ce n'est pas de la clochardise- et les lieux doivent être d'une étroitesse à faire angoisser un claustrophobe, cependant je n'y suis absolument pas réfractaire. Au contraire, loin de me soucier de la taille, je me préoccupe plutôt de la couleur de son papier peint. Je m'inquiète de découvrir sa chambre violette, couleur favorite d'Akane. Pour ma part, je préfère le bleu ou le vert, voir l'aubergine, des tons en général plutôt clairs, qui donnent la sensation d'illuminer un endroit. Dans tous les cas, même si les lieux sont pittoresques, je les aimerais. Et puis, avec les années et le temps, nos métiers et l'argent nous permettrons sûrement de déménager. Pourquoi ne pas nous enfuir aux abords de la mer, dans le Sud du Kyushuu, aux environs de Miyazaki ou d'Okinawa. Des villages paisibles, protégés de la pollution et de la surpopulation. Juste nous et une centaine d'habitants, avec pour tout magasin une délicieuse boulangerie artisanale, un petit centre commercial et une boutique de surf. Nos enfants seraient heureux. En été, après les cours, ils pourraient aller se baigner et nous reviendraient tout gadoueux. Tu râlerais et moi je les gronderais un peu. Ensuite, pendant que nos garnements se décrasseraient dans un bain chaud au second étage de notre cottage, tu viendrais me murmurer à l'oreille que, toi aussi, tu irais bien à la plage ce soir. Une soudaine envie de ramasser des coquillages en ma compagnie. J'hausserais un sourcil et pour me convaincre tu me devorerais le cou de bai-

Na na na
Come on
Na na na na na
Come on
Na na na
Come on


Je me redresse d'un grand bond, arrachée à ma rêverie par ma sonnerie de téléphone. Il faudrait que j'enlève cette chanson d'ailleurs, une blague d'un ami. Apparemment ce tube aurait fait un buzz, il y a de cela....un paquet d'années. L'air de rien, j'ai dans mes connaissances des gens très cultivés. Il faut dire que quand on a un petit génie comme Akane dans la famille, ce n'est pas difficile de fréquenter le gratin intello de la société. Je me sens tellement petite à côté. Masaru est également un surdoué, pourtant au lieu de se vanter à ce sujet, il préfère vouer son admiration au modèle personnifié de perfection qu'est ma frangine. Encore quelque chose que j'aimerais lui voler. Je ne compte plus, il y en a trop. Je soulève d'un coup de pouce le petit clapet rose de mon sony ericsson. Dans la boîte de messagerie, le SMS ouvert afficha en gras le mot «Incontestable ». Mes sourcils se froncent. Il y a un truc sur lequel je rejoins Masaru dans cette histoire : Se sentir surveiller sans arrêt par cette machine, c'est déplaisant. Cela donne l'impression d'étouffer dans une cage, de ne pas avoir l'esprit en paix. Nous n'avons aucune liberté.
-C'est l'incontestable -soupirai-je morne, tandis que je parcourais le texte en travers.- Il nous...demande...de danser ?!

J'eus-une grimace nerveuse, j'ai peur de la réaction de Masaru. L'incontestable se plaît à humilier les gens, ce n'est pas nouveau. Mes doigts se mettant à trembler une seconde, j'inspire un grand coup pour tenter de me détendre. Ne pas paniquer, si je relève le défi, il le fera aussi. Il ne faut pas que je craigne sa contrariété ou sa fureur. Si je le provoque, il devrait me suivre et l'affaire glissera toute seule, comme un patin sur la glace. C'est effrayant de constater combien la moindre de ses humeurs a, sur mon mental, un effet dévastateur. Il lui suffit de respirer pour embraser mes sens et de parler pour fracasser tous mes murs. Je me souviens en avoir pleuré parfois, de ses soucis qui me rongeaient le cœur et me dévoraient de l'intérieur. Aujourd'hui que je suis sa femme, vont-ils réussir à me consumer ? Ou vais-je parvenir à les effacer ?
Je refuse de bruler éternellement dans les flammes de l'inquiétude. Je vais transformer mes incertitudes en certitudes et en faire la réalité.

-Bon, vu qu'on n'a pas le choix autant qu'on s'amuse. Je te parie un baiser langoureux, en public, que j'attire plus de beaux garçons que toi de jolies filles sur cette danse. -affirmai-je après m'être levée de table. La première bataille est déclarée.-




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MessageSujet: Re: これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1]   これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] EmptyDim 13 Aoû - 21:46


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Si je m'attendais à ça. Je me souviens encore du jour où j'ai laissé ma signature sur l'acte de propriété temporaire de l'appartement que j'occupe aujourd'hui, je me rappelle de cette folle projection de l'avenir qui tel un film s'était incrustée dans mon esprit en me laissant entrevoir un futur dans lequel moi et Akane étions ensemble assit sur le canapé à nous chamailler. Elle aurait été la première à mettre les pieds dedans mais aussi la dernière. Maintenant, à cause de ce maudit système, cette rêverie que j'ai prit soin de nourrir jusqu'à aujourd'hui vient de s’envoler sans me donner la possibilité de la rattraper. Ma belle est loin d'ici, il est trop tard pour changer les choses. Si je le pouvais, je pense qu'à l'heure qu'il est je serais déjà en train de la traîner derrière moi jusqu'à mon médiocre logement pour faire d'elle la première. Hélas, dés ce soir, une autre femme va prendre sa place sans que je ne puisse rien y faire. Une réalité qui me ronge de l'intérieur à m'en faire vomir de l’hémoglobine. Fort heureusement, ma rage se contient dans la pression de mes doigts autour du paquet de nicotine subtilisé à l'instant. La jeune étudiante en face de moi m'a tout l'air d'être ravis de la nouvelle. L'idée de quitter son foyer ne me donne pas l'impression de la déranger plus que ça. Je ne peux que sourire de contrariété en me rendant bien compte que sur ce point-là, de nous deux, elle est la plus mature.  Déjà elle s'est préparé à son avenir alors que je ne cesse de luter comme un forcenée dans mon coin. Aiko appréhende ce qui lui vient comme une simple brise ou bien une vague qu'elle n'a aucun mal à dompter. Elle est forte je dois bien l'admettre. Ça fait d'ailleurs partie de ces petites que j'apprécie étrangement  chez elle. Cette volonté qui est la sienne, ce petit regard dont la lueur a vite fait de nous dévorer. Captivante mais également déstabilisante, trop la fixer peut se révéler dangereux pour ceux qui n'ont aucune conscience des risques. J'ai la chance d'avoir pu la côtoyer suffisamment longtemps pour pouvoir me sortir de ce mauvais sort qu'elle jette sur autrui en permanence. Sa remarque m'arracha un grognement incontrôlé. Même ça, ça n'a le dérange pas. Elle ne rechigné même pas à l'idée de devoir partager son lit avec moi. Au contraire, elle mêle cette nouvelle à la plaisanterie, ce qui a le don de m'agacer cette-fois. De toute évidence, elle joue de mon caractère tempétueux. Il n'y a pas de doute là-dessus, Aiko a toujours était d'une nature taquine et plus encore aujourd'hui.

C'est rageusement que je mord dans mon dernier morceaux de pizza avant que ne se mettent à sonner en parfaite synchronisation nos téléphones portables respectifs. Mauvais est ce pressentiment qui me met les nerfs à vif. En un froncement de sourcil j'extirpe de ma poche mon appareil afin de jeter un œil sur l'origine de ma soudaine mauvaise humeur : L'incontestable. Il n'en faut pas plus que la coque de protection de mon mobile émettent un crissement sous la compression de mes phalanges. Encore. Encore une fois ils viennent mettre leur grain de sel dans ma vie. Encore une fois ils viennent m'emmerder avec leur idiotie. Cette puce que j'ai dans le crâne,  à la pointe de ce couteau qui trône sagement sur le plan de la table je l’enlèverai si je le pouvais, quitte à en mourir, au moins j'aurai été libre à la dernière seconde. Cette sensation désagréable d'être constamment surveiller ne me quittera plus, moi qui n'y prêtais pourtant pas attention jusqu'à ce qu'ils se décident à me mettre le grappin dessus. Tout est fini pour que je puisse pleinement de cette liberté qui était la mienne. À présent marier, ils ne vont plus me lâcher. Toujours ils espionneront mes faits et gestes, je ne pourrais plus jouir de ma petite vie. Criminel doit être l'intensité de cette flamme qui danse au creux de mes globes oculaires. L'albinos en face de moi a très certainement dû s'en apercevoir, puisque, bien malgré moi, je parviens à voir la tension soudaine qui s'est emparée de son être. Elle donne cette impression d'être craintive de ce qui pourrait arriver. Je peux la sentir comme crispée. Ça ne lui ressemble pas.

C'est avec un sourire propre à elle même et un timbre de voix qui, par une mystérieuse alchimie, arrive à chaque fois à faire taire cette animosité sauvage qu'est la mienne, qu'elle m'annonce avec amusement l'ordre qui vient de nous être donné. Puisqu'il s'agit bien de ça. Ils font passer ça pour un jeu avec leur mise en scène comique, mais ce n'est pas une demande ou une suggestion mais un commandement que nous nous devons d’exécuter si nous ne voulons pas en subir les conséquences. C'est en manquant de m'étouffer en avalant de l'eau de travers que je prend connaissance plus en détail de ce qu'ils attendent de nous.

-Non mais....Ils se foutent de nous ou quoi ?!

Ne pu-je m'empêcher de crier sans faire attention au dérangement que je cause autour de moi. De toute manière, ils doivent être très certainement habitué. Nous ne sommes sûrement pas les premiers  à avoir ce genre de réaction quand le système prend plaisir à nous malmener. Ces imbéciles veulent nous voir danser sur tube que je qualifierai presque d'idiot. Pourrit même serait le mot le plus approprié, même s'il faut bien avouer qu'à l'époque, ce dernier eu un grand succès au point d'en faire naître des flash mobs dans les plus grandes villes du monde. C'est triste à dire, mais je ne peux pas nier que bien qu'idiote, cette chanson a eu de quoi faire parler d'elle durant une longue période, du moins, c'est ce que j'ai entendu dire de mes parents.  Cependant, je ne peux pas me résigner à danser sur-ça ! Non mais ils me prennent pour qui ? En public en plus de ça ? Ces enfoirés prennent véritablement du plaisir à humilier les autres on dirait. À n'en pas douter, d'autres on eu pire je pense. Notre pauvre pays vit une ère de stupidité où il n'est pas rare de voir un homme promener sa femme en laisse ou bien portant une couche.  Ils disent que c'est pour mettre du piment dans la vie du couple et que c'est nécessaire pour que ce dernier soit plus proche ? Vous vous foutez de moi j'espère. C'est une blague n'est-ce pas ? Comment voulez-vous que ça marche ? Ce n'est pas du rapprochement mais un éveil des penchants pervers de l'humanité plutôt ! Me voilà à nouveau en train de m'emporter en mon fort intérieur, laissant alors paraître un sombre nuage orageux dans mon sillon. Mais, l'indésirable ne survit pas bien longtemps. Il n'eut le temps de faire pleuvoir son acide qu'un rayon salvateur vint le disperser dans l'accompagnement d'un rire cristallin qui m'obligea à relever la tête. Déferlante est cette vague qui me submerge en emportant avec elle toute cette mauvaise sauvagerie. D'un simple regard, et c'est ce qui me surprend le plus, la jeune étudiante est parvenue à faire s'estompe ma colère pour faire prendre à mes lippes un de ces rictus qui manifeste un semblant de ravissement. Elle sait vraiment comment s'y  prendre avec moi.

-Tu penses sincèrement pouvoir me battre à ce petit jeu ?Répliquai-je sur un même ton que le siens. De la provocation, voilà ce qu'elle est en train de faire. Elle tente de faire couler la nouvelle sous un jeu, et, aussi surprenant cela puisse-t-il l'être, ça fonctionne à merveille. Elle n'est pas sans savoir que j'apprécie ce genre d'activité, en particulier quand il y a un gain à la clé. -Un baiser langoureux tu veux ? Compte sur moi pour ne pas te laisser gagner alors. Laisse-je filer sur une tonalité de plaisanterie alors que je remet dans le fond de ma poche mon téléphone.

-J'accepte ton défis. Me ravisai-je étonnamment à dire. L'idée de l'embrasser ne me plaît pas vraiment, même si je sais que je n'aurai pas trop le choix de m'y confronter au bout d'un moment. Je ne peux pas me permettre de perdre et d'échanger avec elle un baiser comme celui proposé, mais, je ne peux pas non plus refuser comme ça son jeu. Enfin, plus que le jeu, c'est principalement ses efforts que je ne peux pas rejeter aussi simplement. Elle fait tout de même le nécessaire pour que je prenne bien la chose, je ne peux qu'être redevable sur ce coup-là. -En revanche, si c'est moi qui gagne:Je fini mon verre d'eau et tend ma main vers elle pour faire captif entre mes doigts son fin et délicat menton que je caresse. Souplement alors, me redressant au dessus de là table, ma joue vint effleurer la sienne tandis que mon souffle lui se fit fourbe et malicieux au creux de son oreille que je peux sentir s'échauffer. -Tu devra me donner ce que tu porte là sous ta jupe. Lançais-je taquin en me décollant d'elle pour mieux observer sa réaction.

Je la sais très joueuse, mais sera-t-elle capable de se livrer à un tel acte si elle venait à perdre ? Je suis forcé d'avouer que je suis bien curieux de le savoir. Malheureusement, le temps tourne et nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller ne serait-ce qu'une seule seconde de plus. Pas le temps alors pour moi de me réjouir de ses expressions. Pas même d'ailleurs assez pour laisser sur la table quelques billets pour payer notre commande. Dommage, se sera pour notre retour. Folle est cette course dans laquelle je nous lance en l'ayant saisit par le poignet pour la forcer à me suivre précipitamment. Si le système pour moi est idiot, là, actuellement, dans cette course soudaine, je me donne l'impression d'en être un moi aussi. Je me sens rire et retourner en enfance depuis bien longtemps, comme prit par un sentiment d'adrénaline intense. Serait-ce parce que la dernière fois que je me suis amusé de cette manière remonte à loin ? Ou bien est-ce pour une toute autre raison ? Mes analyses ne se font pas assez rapide que la place centrale se laisse percevoir au milieu de la foule. En son centre une grande fontaine publique siège comme symbole  avec à ses côtés deux luminaires et haut-parleur. C'est avec difficulté que je parviens à contenir mes pulsions animales, à tel point que mon sourire en devient presque carnassier. D'un geste rapide, je tire sur le bras d'Aiko pour l'enjoindre à accélérer le pas afin de prendre place avec elle dans un échange complice devant l'édifice. Terriblement amusé et essoufflé, les premières notes commencent à résonner au milieu de l'assemblé qui déjà nous scrute avec incompréhension, bien que conscient pour la plupart de la raison de notre présence obligatoire.




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Tu penses sincèrement pouvoir me battre à ce petit jeu ? Un baiser langoureux tu veux ? Compte sur moi pour ne pas te laisser gagner alors. J'accepte ton défis.

Evidemment Masaru a répondu à la provocation. Je le connais par cœur et c'est peut-être ce qu'il y a de plus effrayant dans notre relation, aussi platonique soit-elle. Je tente de me détendre, chasser d'un geste désinvolte le soulagement qui s'installe au creux de mon cœur. Tant que Masaru ne connaîtra pas mes sentiments, je le mènerais par le bout du nez. C'est ce en quoi je crois, fermement. J'inspire et expire tapotant du doigts sur la table, sans quitter ses yeux plus polaire que la belle bleue banquise du grand Nord. Hors de question que j'avoue mes sentiments à ce diable en chemise. J'essaye de maintenir mon sourire, franc, assuré et faux. Les secondes se font toutes un défi, il ne faut pas faiblir pour ne pas briser le masque, mais ses incertitudes persistantes continuent de poindre et déteindre au coin de mes lèvres à intermittences fréquentes. Si je veux qu'il m'aime, je dois compter sur le temps, les années et bien sûr, le sexe . Lorsque j'aurai eu Masaru dans mes draps le tour sera joué, car une fois qu'on aura appris par cœur le corps de l'autre, qu'on aura embrassé et léché chaque parcelle de peau, découvert chaque points sensible, compris où caresser et où mordiller, alors il sera à moi. Connaître quelqu'un de façon trop intime, c'est se lier à lui corps et âme. Les relations sexuelles quand elles sont répétées mènent à l'amour. Ce n'est pas possible qu'il me baise nuit après nuit sans jamais finir par éprouver une once d'affection à mon égard, ou bien c'est qu'il m'exècre du plus profond de son être et ça, je ne peux pas le concevoir. Ou plutôt ne veut pas l'imaginer. Mon cœur menace d'exploser rien qu'à cette idée.


. -En revanche, si c'est moi qui gagne. Tu devra me donner ce que tu porte là sous ta jupe. 


Sa main qui a capturé mon menton me fait frissonner. La caresse de ses phalanges sur ma peau me brûle. J'aimerai tellement la trouver naturelle et parfaite, mais au lieu de ressentir un sentiment de « juste place » j'éprouve une honte prononcée. Son pouce contre ma mâchoire, sa pommette qui frotte de manière délicieuse contre la mienne et son souffle chaud, rauque, lourd contre mon oreille, tout cela est par définition indécent, mais n'a cependant pas « moi » pour vrai finalité. Qu'est ce que c'est exaspérant. Le problème c'est que j'ai beau apprécié le contact, je sais que lui n'en pense rien. Il n'est pas plus nerveux qu'excité. Il est totalement indifférent. M'approcher ainsi ne lui fait ni chaud, ni froid. Je ne suis pas une femme à ses yeux. Je ne suis même pas un terrain sur lequel il vaut la peine de lever les yeux. Je reprends une longue bouffée de son parfum par pur plaisir, les paupières closes simplement parce que je n'ai pas envie de voir la ligne de ses épaules fortes, pas plus que de réaliser le vide qu'il l'a laissé devant en se penchant comme pour un baiser. Je n'aime pas contempler le monde quand Masaru n'en est pas le centre. Il se décolle et j'essaie de répliquer, une phrase, un mot, une pique, toutefois mon abruti de nouveau conjoint ne m'en donne pas le temps. Il a déjà pris mon blanc pour un oui. Masaru a toujours voulu mener « la danse ». Si seulement il savait qui dirige le solo en réalité.

-Bon, eh bien que le show time commence. -attaquai-je avec assurance.

Je tente d'adopter une position plus droite alors qu'il abandonne enfin mon bras. Je me masse l'endroit qu'il a serré, pas parce que j'ai mal -sa façon brusque d'agir ne l'empêche pas de rester délicat-, néanmoins je n'arrive pas à croire qu'il ait pu le toucher pendant presque cinq minutes. Je me fais peur, je suis pathétique. Encore un peu et j'en serai au point où je me mettrais à collectionner des photos de lui. Le bruit de la fontaine dans notre dos couvre un peu le bruit de la musique qui démarre. Les gens s'attroupent et nous regardent. Je me sens nerveuse et épiée, ce qui m'empêche de trouver directement sur quel rythme caler un petit déhanché. C'est pourtant une occasion en or de me montrer sous mon meilleur jour et prouver à Masaru que je suis une vraie beauté. Un regain de courage me prend les tripes à cette perspective. Tous les moyens sont bons s'ils me permettent de gagner quelques points auprès de mon nouveau mari. Les mains crispées sur ma cravate d'uniforme, je m'empresse d'accentuer un tour de hanche sensuel. Je dessine un cercle impeccable qu'il est nécessaire d'exagérer pour coller au côté déluré de la chanson. Un ou deux garçon commencent à taper dans les mains, ça me motive. J'accorde à Masaru un petit regard triomphant, pour y perdre au change. On ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Trois filles lui tournent déjà autour, les mains accrochées à sa ceinture. On lui a demandé de danser, pas de faire un strip-tease, je songe amer. Ce n'est pas le moment de flancher. La mâchoire serrée, je souffle et me met à sauter à pied joint encouragé par un jeune homme qui vient me rejoindre. La, je suis extatique. Grand, brun, musclée et la peau tannée, il est à tombé par terre ce don-juan. Mon souffle s'accélère et j'arrache dans un mouvement sauvage ma cravate d'uniforme. 1, 2, 3 et elle est autour du cou de mon conquérant. 4, 5, 6 nos bassins se collent. 7, 8, 9 on est entrain de danser un rythme. 10, 11, 12 il est temps de se décoller pour attaquer ce refrain débile, les poignets en l'air entrain d'agiter nos mains tel un coréen mort depuis bientôt cent ans. Qui tentait lui même d'imiter quoi ? Un cheval ? Le brun passe ses bras autour de mes hanches pour me guider et un joli rouquin croit bon lui aussi de me montrer comment bondir avec plus de justesse. D'ici peu je serais une pro de l'imitation du saut à cheval. Je vais remporter ce pari. T'en dis quoi ça, hein Masaru ?

-Wopagamdamstyle !!! -m'écriai-je, n'attaquant qu'un regard de mon albinos pour lui adresser un clin d'oeil enjôleur.-



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À peine le temps de souffler que déjà la musique se fait entendre au travers de la foule avoisinante et de l'écoulement de la fontaine dans notre dos. Les premières notes attirent sans grand étonnement les regards curieux et moqueurs de quelques personnes qui très vite masquent de larges sourires taquin en nous dévisageant. « Encore une blague d'adolescents », doivent-ils se dire. Ils ignorent tout de mon dilemme. L'inattendue aujourd'hui perd de son sens tant il y a de changement dans ce pays. Naître à cette époque fut certainement la plus grosse erreur de mes parents. Il est vrai que plus tard ou ailleurs même, je n'aurai pas fait la connaissance de celle pour qui bat mon cœur depuis plusieurs années maintenant, mais d'un côté, je n'aurai pas eu à souffrir de cette malédiction qu'est celle de me voir lier à une autre personne et de la savoir auprès d'un autre que moi. Ai-je étais si indiscipliné pour mériter tel châtiment ? Il ne me semble pourtant pas avoir causé tant de désagrément à ma famille, ni même à celle des Kagura. Certes, un peu bagarreur du temps du lycée, il m'est parfois arrivé de rentrer chez moi avec la lèvre ensanglantée. Enfin, ce n'est pas ce genre de petites gamineries qui font de moi un homme qu'il faille punir n'est-ce pas ? Il y a pire autour de nous tout de même. Alors pourquoi ? Qu'avons-nous de compatible elle est moi ? Sur quel critère se sont-t-ils basés pour nous marier ? Je ne peux m'empêcher de m’interroger sur leur manière de procéder. Peut-être se contentent-ils de jouer à la roulette russe qui sait ! Cependant, si on en croit l'expérience, le hasard est drôlement bien foutu si on s'en fie aux taux de réussite. Je préfère me dire que dans notre sommeil, ils se plaisent à nous jeter un sort de leur invention pour que se synchronisent les jeunes couples hishima. Peut-être devrais-je faire semblant de dormir prochainement  pour les prendre sur le fait.

Encore une fois ma haine intérieure n'a de cesse de me ronger au point de m'en faire mal aux dents tant ma mâchoire se fait violence depuis notre arrivée. Le soulagement ne se fait ressentir, non pas avec l'appel de la musique, mais à l'entente de ce timbre de voix si familier, qui , rien que les premières vibrations de ses cordes vocales suffisent pour m'arracher toute animosité. La jeune albinos qu'est Aiko a vraiment sur moi un effet incroyable, je ne peux malheureusement pas le nier même si je ne laisse rien paraître. Se serait bête de la laisser penser qu'elle est capable de m'amadouer d'un simple sourire, ce qui n'est pourtant pas bien loin de la vérité malgré moi. La musique prend en intensité et le rythme commence à s'imposer tandis que la maladresse, elle, s'expose au public taquin. Difficile de donner en spectacle quand l'ambiance ne s'y prête pas vraiment. Dans d'autre circonstance, il est vrai que je n'aurai eu aucun mal à m'élancer au milieu du petit monde pour me déhancher, mais la place centrale n'a rien de comparable à une boîte de nuit, il va s'en dire. Un peu crispé sur le moment je dois bien l'avouer, j'ai un peu de mal à me mettre en mouvement pour m'accorder à la chanson. L'engouement s'est légèrement évincé avec la reprise de mon souffle suite à notre course. Je n'en oublie pas néanmoins notre petit défi et n'ai aucunement l'intention de la laisser gagner pour un manque d'énergie de ma part. Cette simple pensée que de perdre me fait me redresser, comme pris par une montée d'adrénaline ou peut-être une trop grande fierté ? Je ne suis pas un mauvais joueur, mais...comment dire...Dans un challenge, devant mes proches, devant elle, je ne souhaite pas avoir cette image de défaite. Mauvaise foi ? Qui sait. Il n'empêche que les pulsations des enceintes se font plus persistantes et que notre entourage ce fait plus agité au point qu'une adorable petite blonde finisse par se détacher de l'assemblée pour m'approcher afin, j'imagine, de m'inciter à d'avantage remuer du popotin.  Il n'y a pas plus bel encouragement pour un gars de ma trempe que le regard sulfureux d'un petit bout de femme dont la silhouette donne sacrément envie d'y goûter un morceau. La vision rapide de la vidéo n'a pas était suffisante pour que je m’imprègne convenablement de la chorégraphie, ça en plus du fait qu'elle ne soit pas toute récente, autant dire que je reste pas mal dans l'ignorance dans les enchaînements à suivre.

Les tapotements de la foule ainsi que leur sautillement me fais cependant regagner confiance. Je n'ignore pas totalement le contenu de la démarche à suivre, surtout quand on sait que sur le net, nombreuses sont les vidéos parodiées que l'on peut trouver sans grand mal. Par ailleurs, me voyant seule avec cette charmante créature, une seconde suivit d'une camarade vinrent me rejoindre en me présentant sous les yeux l'écran de son portable afin que ma confusion se fasse moins flagrante, mais aussi et sûrement pour me voir d'avantage me bouger dans la lubricité. Accrochées à ma ceinture pour me forcer à ne pas rester statique, c'est accompagné d'un large sourire que mes hanches se remettent en mouvement et que mes bras s'écartent à répétition comme l'exige la musique. Content alors de me replonger dans mon élément : L'amusement. Mon regard bien heureux ne put s'empêcher de venir se poser sur ma partenaire de punition afin de lui manifester ma joie du moment. Cependant, cette expression que j'ai eu tant de mal à retrouver depuis l'apparition de cette lettre dans ma chambre, disparue bien assez vite en apercevant à ses côtés deux présences masculines la collant d'un peu trop près selon moi. Dans mon genre, je ne suis pas bien mieux qu'elle étant donnée que je me retrouve au milieu d'un agréable trio qui fera fantasmer plus d'une de mes connaissances. Mais, sans rien y comprendre, je ne parviens pas à relâcher cette pression qui a fait se serrer mon poing et n'arrive en rien à la faire diminuer en intensité quand je la vois étreindre de sa cravate ce mec qui de là où je me trouve, m'a tout l'air de prendre plaisir au contact de son corps. J'en grincerais presque des dents à les voir ainsi. Ceux qui me connaissent ne sont pas s'en savoir qu'il en faut peu pour faire décoller mon bras et s'écraser ma marque sur une joue inconnue. Les étudiantes qui m'entourent, elles, ne me connaissent pas. Néanmoins, elles n'en sont pas pour autant ignorante ce que je donne l'impression d'éprouver. Me voyant un peu trop obnubilé par ce qu'il se passe à côté, l'une d'elle vient effleurer de sa main mon torse avant d'épouser le reste de ma silhouette de la sienne afin de s'accaparer mon attention et me rappeler par la même occasion que c'est la guerre entre moi et ma femme imposée.

Le pas si célèbre du cheval se fait sentir et j’entends en coin l’enthousiasme de la nouvelle Hishima s'élever à l'attention de tous, ce qui a pour effet de faire s'enflammer nos visiteurs qui commencent à d'avantage s'activer. Sautillant alors en cœur, prenant à leur tour le rythme et s'avançant sur la piste pour nous rejoindre, je ne peux contenir un regard quelque peu surpris, ne m'attendant pas spécialement à voir en ce lieu tant de festivités pour une blague aussi idiote. L'humiliation ce fait nettement moins ressentir quand nous ne sommes plus ainsi exposés. L'excitation ne tarde pas à me revenir, ou tout du moins à se manifester au travers des fourmillements que je peux ressentir au travers de tout mon être. Vibrant à même allure que ce son synthétique voir même légèrement robotique, mes jambes se relèvent et mes pieds foulent le sol ou plutôt le frappe dans un geste répétitif tandis qu'on me fait signe de lever le bras et mimer un  cow-boy jouant du lasso. Ma cible est déjà toute choisie parmi ce troupeau qui m'entoure. Bien que la jolie petite bonde à deux mètres de moi à peine me semble être une d'une saveur exquise, ce n'est cependant pas sur elle que vient s'échouer cette corde invisible que je remue à bout de bras. Ma proie n'a pas l'air de s'en être rendu compte, certainement trop obnubilé par son fan-club improvisé. Ce n'est pas grave, je trouverai bien un moyen de l'obliger à se séparer d'eux, non pas pour la faire perdre ce défi, mais simplement pour satisfaire cette soif rageuse qui me ronge depuis une bonne minute maintenant. C'est fou comme le temps peu semblé à la fois long et court en même temps. L'enchaînement suivant est celui qui va me permettre de me faufiler parmi la foule pour me rapprocher d'elle. Bien qu'exigeant de faire du surplace, mes hanches s'animent en réponse aux notes qui s'élèvent en accompagnant cette voix coréenne.

-Sexy lady.

Laissais-je filer à son oreille en lui tirant la langue pour me donner ce petit air taquin qu'elle n'a je pense aucun mal à reconnaître. Mon pied glissant contre le sol et ramenant ma jambe dans un mouvement de hanche assez provocateur qui selon ce que je peux voir, laisse certaines de nos spectatrices sur leur faim. De quoi me donner encore plus de vigueur à mettre à l'ouvrage pour que ce petit jeu ce conclût sur ma victoire. Je ne peux cependant pas nier que pour le moment, je n'y pense plus autant que lors de notre sortie du café. Je le sais, ce n'était qu'un prétexte pour me forcer à ne pas réagir de manière agressive comme j'ai l'habitude de le faire. Prit par l'amusement et l'atmosphère ambiante, je tourne la tête dans la direction de ma partenaire en esquissant un petit sourire, voulant en voir un semblable sur ses lèvres. Hélas, ce qui me fait face n'est pas la bouille de l'ancienne Kagura mais le dos d'un indésirable venu s’immiscer entre nous pendant que j'étais occupé à me ré-concentrer sur les pas de danse. Qu'est-ce qu'ils ont tous à lui tourner autour comme ça à la fin ? Ne se rendent-ils pas compte qu'elle n'est encore qu'une lycéenne ? Et puis pourquoi est-ce que ça m'énerve comme ça de toute manière ? J'ai du mal à me comprendre parfois. Le fait est que cette simple vision d'attroupement en rûte fait faire surface à cette animosité qui m'est propre. Grognant de mécontentement en mon fort intérieur et dansant rageusement, aux creux de mes deux saphirs naît cette intensité sauvage qui pour une raison qui m'échappe, attire l'attention de quelque félines virevoltantes.




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Je grinçai des dents. J'avais beau en être la source, cette situation ne me plaisait guère. Je savais impossible pour Masaru de se retrouver sans fan à son bras ou sans fille à son cou. Il était juste fait ainsi. Son sourire irradiait d'une chaleur telle qu'à côté le soleil paraissait pâle, et son parfum était aussi appétissant que celui d'un pain au chocolat doré à point et juste sorti du four. C'était un séducteur né. Il avait le physique d'un mannequin et son visage n'avait rien à envier à la statue de Michel-Ange. Et même si son style ou son attitude n'est pas du goût de tout le monde, je n'ai jamais vu quelqu'un s'osait à dire de lui qu'il est laid. Les genoux croisés pour effectuer une légère pirouette, j'essaie de focaliser mon attention sur le sol, les mains moites de mes partenaires de danse ou encore leurs regards de braise. Malheureusement échapper aux clins d'oeil coquins et tapageurs de Masaru, c'est toujours difficile.En particulier quand il s'abandonne en pâture à un groupe de louves en chaleur.Je fais les gros yeux, la gorge et le ventre rongé par la colère. Les filles qui s'agglutinent auprès de lui sont magnifiques et le simple l'effet de devoir l'admettre m'écorche le cœur. Si je devais l'avouer à haute voix, je suis quasi certaine que j'en saignerai de la langue. Au moins il ne peut plus coucher avec, du moins pas s'il tient à la vie. L'incontestable est vraiment merveilleux. Je me serais presque retenue de lui écrire une lettre de remerciements. La musique s'excite et voilà que revient le pas du cheval. Les hanches en avant et les fesses rentrées, je bondis, suivie de près par un garçon aux allures de cow-boy. L'excitation est à son comble, des passants se joignent à nous ou applaudissent. Le tout commence à prendre des airs de flashmob quand dans la cohue on m'agrippe. J'ai à peine le temps de tourner la tête qu'après un horrible frisson Masaru m'abandonne sur une grimace provocatrice. Je n'ai pas pu dire un mot ou répliquer que sa silhouette s'efface derrière le dos d'un de mes courtisans. Le chien, il n'y avait pas meilleur moyen pour me faire perdre ma concentration. Moi qui ne pensais qu'à lui, me voilà à espérer qu'il va revenir poser sa main sur mon bras. Je souhaiterai presque qu'il ne soit pas parti et que ce contact plus qu'un jeu soit l'oeuvre de la jalousie.

-Masaru...espèce de !

La chanson tire sur la fin, les gens commencent à s'éloigner. Bientôt tout le monde se remercie mutuellement et chacun retourne à son train-train. Le brun aux airs d'Orlando Bloom profitent du calme qui se fait roi pour me demander mon numéro. Je me sens un peu flattée. Je n'ai que 16 ans dans le fond et nonobstant mon fort orgueil je ne m'imaginais pas capable d'attirer quelqu'un de mature. Ce manque de confiance vient sans doute du fait que l'amour de ma vie me traite comme une gamine et ne m'accorde qu'un intérêt mineur. Une main sur les hanches, je dépose mes lèvres au coin de la bouche charnue de mon prétendant, puis lui souffle à l'oreille que je suis désolée. « Mariée, je tiens à ma tête. Pardon, Baby. » Cet au-revoir sensuel, me vaut un baiser surprise. Orlando sait y faire, mais il a des lippes bien trop sèche à mon gout et une langue désagréablement baveuse. Je n'apprécie pas. Il hausse les épaules et s'éloigne sur une réplique digne d'un vieux pot-pourri romantique, le genre de film que j'adore et déteste à la fois. "Il fallait que je le fasse une fois" J'arcque un sourcil et lui adresse un au-revoir amusé. Ma joie se volatilise toutefois instantanément quand j'en reviens à Masaru et ses dragons. Quelle bande de serpents, je les étranglerai. Quoi qu'il en soit...j'ai perdu ce foutu pari et suis désormais pressée de le finir. Je soulève ma jupe et enlève mon string d'un geste souple. Le vent frôle un instant mes fesses et j'entends quelqu'un siffler. Quoi, mon vagin est si beau que ça ? Je relève mes jupons sous les cris scandalisés des minettes du coin.  Mon sous-vêtement en dentelle au bout du majeur j'arrive jusqu'à mon albinos de meilleur ami, ni rouge, ni même gênée. C'est vrai je suis sans pudeur et parfois c'est ça qui me fait honte. Je suis loin d'être Akane. Je ne suis pas aussi sérieuse qu'elle et beaucoup moins classe, tellement vulgaire à côté. Je crois que le fait que notre entourage me reproche à longueur de journées mes manières cochonnes et mon attitude de garce on fait que j'ai fini par me comporter un minimum comme tel. Il n'y a qu'en cours et au lycée que j'essaie de changer la donne, d'avoir une réputation de fille délicate et intelligente. Un rêve que j'effleure du bout des doigts au milieu de mes camarades. Ils ne me connaissent pas et ne savent rien d'Akane dont je ne parle pas. Je reste néanmoins trop franche pour être populaire, en plus d'avoir un don pour m'attirer des ennuis et cela, peu importe que je me la joue fille de bonne famille ou allumeuse de bas quartier.

-Tiens, ton présent mon chéri. -Annonçai en me faufilant rapidement auprès de Masaru.-

Une main sur son torse je lui pose mon string sur l'épaule. Dans ma poche mon portable vibre. J'ai cours cet après-midi et maman va me tuer si je sèche encore. Je fais courir mes ongles le long de sa chemise blanche et fluide. Le tissu en est agréable à caresser, un peu comme de la soie et je me demande qui a pu lui offrir un habit de cette qualité. Ses parents peut-être ? Sa mère ? Il ne nous en parle que peu. Savent-ils seulement que leur fils est marié ? Maintenant que je suis sa compagne, je compte bien soulever quelques-uns de ses mystères. Il ne pourra pas dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. En tant que Madame Hishima le plus petit de ses soucis me concerne suffisamment pour que je fasse mon enquête. J'inspire un bon coup et dépose un baiser bruyant sur sa bouche. Elle est chaude et humide, j'en adore le goût et ne peux m'empêcher de lui mordiller la lèvre. C'est tendre et je ne peux que prier pour qu'il finisse par m'embrasser matin et soir. Je mourrais pour un baiser de Masaru.

-Je vais y aller. Il faut que je rentre rassurer Maman, tu viens ?




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これは犬と猫の挑戦デス! [PV Aiko K. Hishima][Flashback chap1] 629554Next2


S'il y a bien quelque chose que je n'apprécie pas, c'est l'adversité, ou tout du moins que l'on vienne me faire obstacle. D'accord, il est vrai que parfois je trouve assez plaisant que l'on me lance un défis, en particulier lorsqu'il s'agit d'un domaine où je sais que je pourrais m'amuser tel que la danse ou la séduction. En revanche, bien que ce soit là un petit passe-temps que j'affectionne, je n'aime alors là pas du tout que l'on vienne empiéter sur mes plates-bandes. Ce mec qui a eu le malheur de s’immiscer dans mon petit moment de bonheur ne perd vraiment rien pour attendre et je jure que lorsque je retrouverai ça face, il n'en ressortira pas sans une égratignure, quand bien même je risque d'avoir la volaille au derrière par la suite. Une nuit ou deux ne me tuera pas, ce n'est que bon enfant, bien qu'assez contraignant pour la carrière que je souhaite pouvoir exercer dans l'avenir. La musique poursuit son cours et la population se dévoile sous un jour plus attrayant. Le rythme se déchaîne et le nombre de participant s'accroît au fil des secondes qui passent. Tandis que d'autres tentes de suivre la marche à suivre, certains en profiter pour sortir leur appareil pour prendre des photos et vidéo de la scène pour se faire un souvenir ou alors un nouveau buzz sur le net. Qui sait, ce flashmob improvisé trouvera serrement sa place parmi tout ses semblables. Mon regard azur, depuis que je l'ai effleurer de mon souffle, ne veut plus quitter en coin la silhouette de ma nouvelle compagne. Difficile pour moi de ne plus fixer sa position et c'est ce qui m'attire par ailleurs des grimaces de mes danseuses. L'une d'entre elle n'a pas eut l'air d'apprécier cette attention que je porte ailleurs que sur elle puisqu'elle en est venu par se glisser devant moi lors du roulement du popotin. Jouant ainsi de ses courbes contre mon bassin pour me faire ressentir sa présence de la meilleure façon qui soit, de quoi mettre en émoi le plus fidèle des hommes. Ce que je ne suis pas particulièrement, mais contre la mécanique du corps, nous ne pouvons que subir en serrant le poing. C'est avec un sourire charmeur que j'ai accueilli cette caresses si particulière mais aussi avec un pincement de lèvres lorsqu'elle obligea mes mains à se poser sur ses hanches pour l'accompagner dans son mouvement. Résister à la tentation quand on a maintenant un couteau sous la gorge n'est vraiment pas chose aisé et je ne peux que me rendre davantage compte de la haine que je vous pour ce système. Lui qui vient de m'ôter toute joie aux petits plaisirs que je pouvais me permettre d'avoir, maintenant je n'ai d'autre choix que de me ronger le frein à sang et décharger ma haine d'une autre manière. Une frustration qu'il me faudra combler d'un quelconque moyen.  

Enfin, le calvaire touche à son terme et l'attroupement reprend son bout de chemin, retournant alors chacun à leur quotidien en emportant avec eux ce souvenir qui fut pour beaucoup un instant de relâchement. Un havre d'explosion pour ceux désirant relâcher la pression du travail ou d'un stresse née d'une nouvelle vie à vivre en concubinage tel que moi. Je ne peux pas le nier, mais comme eux, j'ai moi aussi trouver mon petit regain d'énergie là-dedans même si ce fut à la base une provocation idiote. Parfois il y a du bon dans ce genre de petits défis stupides, mais est-ce que cela suffit à me faire oublier la situation ? Non. Je me demande d'ailleurs, si les anciens nous réservent des actions du style, un petit quelque chose qui aurait pour but de nous rapprocher ou quelque chose du genre. Puisque c'est bien de ça qu'il s'agit non ? C'est tout du moins ce qu'ils disent à nous jeunes générations, même si pour ma part, j'ai tendance à penser qu'ils se jouent de nous en nous humiliant, bien trop heureux de nous voir danser dans la paume de leur main de crainte de nous faire séquestrer, puis rejeter ou pis. Une fin que nous ne souhaitons pas avoir, pas même moi qui pourtant suis de nature à me rebeller contre la hiérarchie, bien que légèrement contraint de m'y appliquer. Le cœur battant, je reprend mon souffle avec un sourire sur le bord des lèvres tandis que mes pupilles cherchent dans l'assemblée la tête albinos de mon idiote d'amie d'enfance. Quand je parvins à la voir, elle était déjà en compagnie d'un de ses Dons-Juan qui se collaient à elle durant toute la scène. Qu'on lui tourne ainsi autour, je n'aime vraiment pas ça. Non pas parce qu'elle est ma nouvelle femme, même si peut-être un peu je l'admet, mais pour la simple et bonne raison qu'elle fait partie de ma famille. Aiko est la petite sœur d'Akane, mais elle n'est pas seulement ça, bien que je n'ai rien fait pour le montrer il est vrai. Elle est ma protégée d'une certaine manière depuis que j'ai commencé à passer la plupart de mon temps chez elle et non dans mon appartement avec mes parents. Elle fait partie de ces personnes pour qui je voue une attention toute particulière et pour qui je n'hésite pas à faire faux bonds à mes projets pour porter à son secours. Elle ne le sait peut-être pas, mais il m'est déjà arriver de partir au milieu d'un rendez-vous ou même d'une sortie pour venir lui apporter à son école des affaires qu'elle avait oubliée. Je la connais, fière comme elle est, elle en est très certainement joué et je l'aurai rembarrer. Et loin de moi l'envie de me taper sa présence quand elle est d'humeur trop joueuse ou boudeuse. C'est ainsi qu'elle est et comme ça qu'avait été notre relation. Alors quand je vois qu'on s'intéresse d'un peu trop prés à elle, il y a de quoi m'énerver et plus encore quand ça rentre dans le cadre de la séduction. Les dents serrées, j'ai pu la voir se pencher à son oreille un instant puis voir ce dernier la saisir pour lui dérober un baiser. Une goutte de trop pour mon vase et s'il n'y avait pas eu ces filles pour me retenir dans mon élan, déjà il aurait eu le loisir de ramasser une partie de sa mâchoire. L'une d'entre elles est parvenue à se saisir de mon téléphone portable pour en déverrouiller le mécanisme et m'envoyer son adresse par infra-rouge. En d'autre circonstance, je n'aurai rien eu contre et m'en serais même réjouit, mais là, ce que je viens de voir a le don de m'irriter.

-Merci. On pourrait réitérer ce genre de fête un de ces soirs si vous voulez

Ai-je fini par proposer par politesse et comme pour chasser ce goût pâteux qui m'est venu en bouche alors que j'entends derrière moi des hennissements provenant de la foule face à un spectacle qui ravi plus d'un passant. Notre pari, je l'avais presque oublié sur le coup et là voilà qui me le rappelle soudainement et d'une manière qui ne manque pas de se faire remarquer. Là encore mes doigts virent au blanc sous la pression qui s’exerce face à ma colère naissante. Si la vision n'est pas pour déplaire, ce qui me gêne c'est son geste et son manque de pudeur en cet instant. Je ne déteste pas ce genre de filles, celles qui sont légèrement dévergondées et sans gêne, mais n'en suis pas pour autant friand non plus. Du moins, ça dépend desquelles et de la situation. Mais là, en l’occurrence, la scène me répugne d'une force que j'ai moi-même du mal à comprendre ma réaction. La voir s'exposer ainsi aux yeux d'inconnu est très certainement ce qui m'énerve le plus. Si par là elle avait l'intention de me prouver qu'elle est elle aussi une femme, elle fait au contraire preuve d'un manque de maturité. Et c'est avec grand mal que j'ai du me retenir d'aller la saisir par le poignet pour la plaquer contre un mur et lui faire entendre ses quatre vérités, choses qui arrivera sûrement au cours des prochains jours qui viendront. Une de mes partenaires vint se saisir de mon bras pour justement m'arracher de cette vision qu'elle juge horrible, désireuse plutôt d'attirer mon attention sur elle et ses attributs. Rejoint par ses camarades, elles voulurent m'inviter semblerait-il à aller déguster avec elle un café ou que sais-je d'autre, chose qui aurait pu se faire s'il n'y avait pas eu l'apparition d'Aiko et de son comportement qui ne perd pas dans sa vulgarité. Venant s'échouer sur mon épaule sa lingerie que j'avais en tête de lui ôter moi-même lorsque je le lui ai suggérer en cas de réussite. Elle ne m'a pas laisser le loisir de le faire et ce n'est peut-être pas plus mal ainsi...Sa main sur poser ainsi sur mon torse m'oblige à poser les yeux dessus avant qu'elle ne vienne s'accaparer mes lèvres de surprises. Le contact est chaud, doux et sucré. Reconnaissant sans le goût fruité du jus qu'elle a consommée un peu plus tôt. Je grogne de mécontentement à son attention pour lui faire comprendre que je n'ai pas aimer son geste malgré la saveur qu'elle est parvenue à m’imprégner par ce simple baiser.

-Arrête ça tout de suite.

Clamais-je en venant me saisir de sa dentelle que je fourre à la va-vite dans le fond de ma poche dans un vif et rageur geste. Me décollant d'elle bien assez rapidement même, n'aimant pas que l'on me colle comme elle le fait, ou plutôt n'aimant pas qu'elle le fasse. Je pose sur elle ce regard noir que j'ai prit l'habitude de lui adresser depuis cette lettre. L'envie de la repousser est là, mais l'allusion à sa mère me fait soupirer et résigner à l'idée que je n'ai pas vraiment d'autre choix que de fausser compagnie à mes nouvelles connaissances. Ne pas inquiéter Madame Kagura est en effet l'une de mes priorités, elle qui pour moi fut comme une seconde mère. Haussant alors les épaules en la saisissant par le poignet, je ramasse ma veste que je lui lance dans les bras.

-T'as raison, ne la faisons pas d'avantage s'inquiéter. Elle doit être en train de faire les cents par à l'heure qu'il est en espérant que tu ne sois pas tomber sur un monstre...

Bien que je ne sois pas bien mieux dans un sens. Au moins, savoir que c'est moi et pas quelqu'un d'autre devrait la rassurer, du moins un minimum je l'espère, elle saura que l'une de ses filles est au moins entre les mains d'une connaissance. Peut-être pas la meilleure de toute, mais pas la pire non plus. La tirant alors pour l'obliger à me suivre en veillant cependant à ne pas trop la brusquer de crainte que dans l'agitation, sa jupe se relève et offre encore une fois à la vue de tous les courbes de ses fesses ainsi que le contour de sa féminité. Ma joue en prend un coup tant je me la mords depuis tout à l'heure. Il est évident qu'elle en entendra parler durant le trajet ou plus tard...Je ne manquerai pas l'occasion de lui gueuler dessus et lui faire le reproche. Elle ne perd rien pour attendre.





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